Le Hyundai ix35 Fuel Cell immatriculé en France

Deux, c'est déjà pas mal ! Hyundai vient de livrer deux ix35 Fuel Cell à Air Liquide, sur le site de Sassenage, près de Grenoble (38). Une cérémonie qui venait surtout entériner le partenariat entre les deux industriels, représentés pour l'occasion par Deok Jeong Im, président de Hyundai Motor France, et Pierre-Etienne Franc, directeur d'Air Liquide Advanced Business&Technologies Europe.

Ces exemplaires constituent les deux premières mises à la route par Hyundai en France, et le choix d'Air Liquide n'est pas anodin, puisque le groupe français se veut l'un des plus actifs sur la technologie de la voiture électrique à hydrogène, en investissant dans la mise en place d'un réseau de distribution. Pour preuve, 60 de ses stations de rechargement en moins de cinq minutes (700 bars de pression) sont à ce jour en état de fonctionnement.

"Ces premières livraisons en Europe de véhicules électriques à hydrogène produits en série constituent un jalon important dans le développement de la filière hydrogène énergie. Très impliqué dans ce domaine, Air Liquide a souhaité être le premier utilisateur de ces véhicules désormais disponibles en France", a commenté Pierre-Etienne Franc, par voie de communiqué.

Maigre début

La maison mère de Hyundai a programmé l'assemblage de 1000 unités d'ici à 2015, dans son usine coréenne d'Ulsan. Au regard des quinze modèles de ix35 Fuel Cell livrés à Copenhague, les deux voitures chez Air Liquide font un peu demi-mesure.

Pour leur défense, ils se heurtent à un problème de législation, dans nos contrées. Les sources proches du dossier raconteront pour la petite histoire que la concession Hyundai ouverte récemment dans le 15e arrondissement parisien devait intégrer des stations de rechargement. Cela reste d'ailleurs un des projets du constructeur que d'installer un point de recharge dans la capitale, en collaboration avec Air Liquide, la Mairie de Paris et une compagnie de taxis, avait-on appris en marge du dernier salon de Francfort.