La France déjà en retard sur le recyclage des batteries
Face aux bouleversements que vit l'industrie automobile, la fabrication de batteries sur le sol européen et français est primordiale. Mais les recycler le sera tout autant dans les années à venir.
Avec ACC, Verkor, Envision ou encore ProLogium, la fabrication de batteries dans l'Hexagone commence à être respectable, mais ce n'est malheureusement pas le cas dans le recyclage.
En effet, le cabinet Roland Berger a fait le point sur cette activité en Europe. Le continent sera ainsi capable de recycler environ 645 kilotonnes de batteries (kt/an) lithium-ion par an à l'horizon 2030. Mais la France est seulement capable d'en représenter 6,4 %, soit 41 kt/an.
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Pour l'heure, la France peut s'appuyer sur six sites seulement. Il y a TES/SK de Grenoble (38), avec 2,2 kt/an, puis viendra dans les mois à venir les installations de Veolia/Renault à Amnéville (57), avec 4 kt/an, et Véolia/EDI à Dieuze (57), avec 5 kt/an.
En 2024, trois autres sites sont annoncés. Il y aurait Ecobat à Bazoches-les-Gallerandes (45), avec 20 kt/an, puis Suze/Eramet dont on ne connaît pas encore le lieu d'implantation et la capacité de traitement. Enfin, SNAM a aussi un projet à Saint-Quentin (02) avec une capacité de 10 kt/an.
Dans le même temps, l'Allemagne, la Suède et la Belgique totalise 60 % de la capacité de recyclage avec, respectivement, 111 kt/an, 135 kt/an et 151 kt/an. L'Espagne affiche une capacité de 68 kt/an.
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