Xavier Trujas a été nommé président du GCAP

Changement de présidence à la tête du Groupement des concessionnaires automobiles Peugeot (GCAP). Xavier Trujas, jusqu'à présent vice-président de l'organisation, prend désormais la présidence. Il succède ainsi à Olivier Varlez, qui rejoint le Conseil stratégique de surveillance du groupement.
À l'occasion de cette assemblée qui a désigné le nouveau président, le GCAP a reçu Emanuele Cappellano, nouveau directeur général de Stellantis pour l’Europe élargie, Xavier Duchemin, directeur de Stellantis France, ainsi qu'Alain Favey, directeur général de Peugeot, afin d’évoquer les perspectives et les ambitions de la marque au lion en France et en Europe.
Selon le GCAP, ces rencontres ont permis d'échanger sur les challenges de la filière automobile française et européenne ainsi que sur "la construction d’une relation réseau pérenne, équilibrée et durablement rentable pour toutes les parties", a indiqué le groupement sur un post LinkedIn. Les discussions ont également porté sur les priorités clés que sont l'amélioration de la qualité et la reconnexion avec les clients.
De mauvais signaux
Le réseau Peugeot a effectivement quelques raisons de s'inquiéter. À fin octobre 2025, les immatriculations de la marque ont reculé de 4 %, soit un volume global de 188 934 unités.
C'est très loin de son principal concurrent, Renault, qui affiche une meilleure santé avec une progression de 2,6 % dans un marché total en berne de 5,5 %. La marque au losange a en effet vendu 230 643 véhicules. L'écart avec Peugeot est important, puisqu'il est de plus de 41 000 voitures.
Autre sujet de préoccupation, la rentabilité. Sur le premier semestre 2025, la marque était dans le rouge avec une rentabilité à -0,15 %. Une situation compliquée alors que Peugeot a toujours été la marque généraliste de Stellantis la plus rentable.
En septembre dernier, lors du salon de Lyon, Lionel Ehrhard, directeur de Peugeot France, avait confié au Journal de l'Automobile que le marché des particuliers demeurait le principal point faible de Peugeot. Pour y répondre, des solutions avaient été mises en place, notamment la prise en charge de tous les buy backs entrants et les reprises en fin de contrats, y compris pour les 15 000 dossiers issus du leasing social 2025, sans oublier une extension de garantie pour rassurer les clients.
Il avait alerté sur la fragilisation d’une partie du réseau, trop dépendante des loueurs, entraînant une "mort silencieuse" (baisse des marges, réduction des équipes et recul de l'immobilier). Il avait appelé à rééquilibrer les ventes entre particuliers, utilitaires et loueurs pour préserver la santé du réseau.
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