Un réseau stable… ou presque
Depuis janvier, si le réseau Volkswagen n'a pas véritablement connu d'essor en terme de développement, il a, en revanche, vu certains opérateurs se renforcer en son sein. Le groupe Delorme, d'abord, qui, en février dernier ,s'adjugeait les 4 sites des Etablissements Rocle à Saint-Etienne (42), portant à 9 le nombre de ses sites Volkswagen et à 4 300 ses immatricula- tions potentielles avec la marque. Dans le Drôme (26) et en Ardèche (07), ensuite, c'est Christophe et Thierry Genin, qui, déjà opérateurs à Valence (26), Montélimar et Aubenas (07) se sont emparés des affaires de Valence (26), Bourg de Péage (26) et Annonay (07) de Jean-Louis Sauzon. Un exercice 2008 également marqué par le départ d'Inchcape du marché hexagonal et la naissance du groupe Désarmeaux, ou DBF Automobiles, qui reprenait les sites de Toulouse (31), Bordeaux (33) et Montpellier (34) durant l'été au groupe britannique en partance.
L'incertain maintien de la rentabilité…
Comme nombre de constructeurs généralistes, Volkswagen a vu son mix produit évoluer avec l'arrivée de l'écotaxe en début d'année. Un bonus-malus sans nul doute à l'origine de la croissance enregistrée sur la Polo, mais également de la chute des véhicules plus margés, donc de la rentabilité. "Nous avons constaté à fin juin, une légère baisse du prix moyen facturé. De l'ordre de 600 euros", nous confiait récemment Thierry Lespiaucq, directeur de Volkswagen France. "Le retard de livraisons sur le premier semestre, combiné avec ce léger changement de mix, aboutit à une légère baisse de rentabilité, mais qui sera contrebalancée sur la fin de l'année. Le réseau devrait retrouver en 2008 une rentabilité semblable à 2007", pariait alors Thierry Lespiaucq. Une rentabilité moyenne évaluée en 2007 à 1 % du chiffre d'affaires, que le directeur de la marque entend maintenir en compensant la baisse des véhicules à forte marge par la forte hausse des volumes concernant les petits véhicules. A fin octobre, pourtant, les résultats commerciaux de Volkswagen étaient en retrait de 1 % par rapport à la même période sur 2007. Difficile, dans ces conditions, d'imaginer un maintien de cette rentabilité. Ce qui n'empêche pas le constructeur de nourrir certains projets quant aux investissements à venir pour sa représentation. Le 6 octobre dernier, la marque présentait en effet, lors de sa convention européenne, une nouvelle identité visuelle pour le réseau. Un ensemble de normes qui ne devraient toutefois s'appliquer qu'aux nouvelles constructions.
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