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Constructeurs

En Guyane, le groupe Citadelle va s'occuper de l'affaire des airbags pour Chevrolet

Publié le 21 février 2025

Par Christophe Bourgeois
2 min de lecture
Bien que Chevrolet ne soit plus distribuée en France, le groupe antillais a été mandaté par Stellantis pour remplacer les airbags Takata défectueux des véhicules de la marque américaine dans ce département d'outre-mer. En parallèle, Citadelle recherche plus de 2 000 Toyota, Ford et Opel qui n'ont toujours pas bénéficié d'intervention.
Citadelle airbags Takata
Le groupe Citadelle va gérer la campagne de rappels des airbags défectueux Takata pour Chevrolet. ©AdobeStock

Conséquence des rachats successifs des marques entre constructeurs, c'est le groupe Stellantis, détenteur d'Opel, ex-propriété de GM, qui a demandé au groupe Citadelle de s'occuper pour la marque Chevrolet de la campagne de rappels en Guyane (973) des airbags Takata défectueux. Cette dernière va être orchestrée sur place par la concession NCCIE, distributeur de Ford, Toyota et Opel en Guyane.

 

 

Bien que la marque se soit retirée des marchés européens fin 2015, NCCIE en était le distributeur jusqu’alors, et certains véhicules ont également pu être importés dans ce département d'outre-mer depuis d’autres marchés, par des mandataires ou dans le cadre de déménagements.

 

 

La concession prendra donc en charge gratuitement le remplacement des airbags Takata sur les modèles Chevrolet Aveo T300, Cruze, Orlando et Trax, commercialisés également en métropole, ainsi que sur les modèles Avalanche, Silverado, Suburban et Tahoe, disponibles en Amérique. La campagne concerne les véhicules produits entre 2007 et 2017. Le groupe n'indique pas combien d'unités sont concernées par ce rappel.

 

Mais cette campagne ne s'arrête pas uniquement à Chevrolet. NCCIE a pu changer depuis 2018, 1 885 airbags sur des véhicules Toyota en Guyane, mais le groupe précise qu'il "reste encore 1 589 véhicules dangereux à retrouver". De plus, il reste 270 véhicules Ford et 760 modèles Opel concernés par le rappel Takata à identifier et à sécuriser.

 

 

Pour rappel, ce dispositif est la conséquence d'un problème de sécurité grave lié aux airbags fabriqués par l'entreprise japonaise Takata. Cette crise a éclaté après avoir découvert que certains de ces airbags contenant du nitrate d’ammonium étaient susceptibles d’exploser sous l’effet de l’humidité, de la chaleur ou de leur vieillissement, provoquant ainsi un risque mortel.

 

Ces défaillances ont été à l'origine de blessures graves, voire mortelles. Les airbags en question ont principalement été installés entre 2002 et 2017 par 19 constructeurs automobiles, et ces coussins de sécurité équipent des modèles de 34 marques différentes à l'échelle mondiale. 

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