Les utilitaires d'occasion ont tenu le choc des confinements
Le marché des utilitaires d'occasion a plié mais n'a pas cédé. Au cumul des 12 mois de l'année 2020, les ventes se sont établies à 799 779 unités, tous canaux confondus, soit un volume qui n'a reculé que de 2,1 %, dans un contexte marqué par les difficulté d'accès aux points de vente. Selon AAA Data, le mois de décembre s'est même soldé par une croissance de 20,1 %, à 76 552 transactions.
En déclin de 3,8 %, Renault a conservé 30,4 % de pénétration sur le segment. La marque au losange a concerné 243 177 transactions, lors des 12 mois, tous canaux confondus. Ajoutant 12 636 VO à son compteur, en décembre (+19,5 %), la marque Citroën termine encore au deuxième rang du classement annuel avec 132 950 unités, soit tout de même 4,1 % de moins qu'en 2019. Troisième force du secteur, Peugeot boucle à 127 164 unités, en repli de 2,3 %.
Volkswagen performe, Opel s'envole
Il y a eu quelques progressions remarquables. Celle de Fiat tout d'abord qui a pris 2,1 % sur l'ensemble de l'année, terminant à 71 357 unités. Si la croissance de Mercedes a été timide (+0,4 %, à 43 160 transactions), on peut souligner la percée de Volkswagen qui croît de 3,4 %, à 35 015 unités. En totalisant 24 613 unités, Iveco fait mieux encore (+3,6 %). Et que dire d'Opel, dont les 14 904 exemplaires échangés sur le marché de l'occasion français correspondent à une poussée de 7,3 %.
Pour les professionnels de la filière, comme pour les observateurs, les aides de l'Etat ont participé à cette tendance au maintien. Les artisans ont pu préserver leur trésorerie et souvent investir. "Nous avons vu des entreprises renouveler des flottes à notre grande surprise", relate l'un des piliers de la distribution de VUL d'occasion hexagonal.