La chute du diesel s’accentue
La tendance se confirme mois après mois. Le diesel est massivement délaissé par les acheteurs de voitures neuves. Le phénomène semble même s’accélérer. En mars 2019, les immatriculations de véhicules particuliers fonctionnant au diesel ont chuté de 17,1 %, à 76 311 unités. Un volume synonyme d’une part de marché de seulement 33,8 %. A l’exception de Citroën, Dacia, Volkswagen, Hyundai et Seat, tous les constructeurs ont subi ce retournement du marché le mois dernier.
Les automobilistes ont privilégié d’autres énergies, à commencer par l’essence. Près de 135 000 véhicules neufs essence ont été immatriculés en mars. Ce total est en progression de 7,1 % par rapport à mars 2018. L’essence avoisine désormais les 60 % de part de marché. L’hybride tire également profit de la situation avec 9 682 immatriculations cumulées, soit une hausse de 9,2 % et une part de marché de 4,3 %. Belle performance enfin pour l’électrique qui atteint 2 % de part de marché avec 4 610 immatriculations (+13,9 %).
58,5 % d'essence au premier trimestre
La lecture des chiffres du premier trimestre 2019 se révèle tout aussi instructive à propos des grands mouvements énergétiques qui s’opèrent sur le marché automobile national. Entre janvier et mars, 323 951 VP neufs roulant à l’essence ont été immatriculés, un volume en croissance de 8,9 %. Ce qui équivaut à une part de marché de 58,5 %. Le diesel, dont les immatriculations chutent de 15,5 %, dépasse péniblement les 190 000 unités pour une part de marché de 34,5 %.
Dans ce contexte, l’hybride et l’électrique sont bien orientés. La première alternative pointe à 26 883 immatriculations (+5,8 % et 4,9 % de part de marché), la seconde à 10 548 (+44,4 %, 1,9 % de part de marché). Le marché de l’hybride est porté par Toyota (56,4 % du marché), celui de l’électrique par Renault (40 % du marché).
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