Volkswagen intéressé par le programme Twingo de Renault
La Renault Twingo électrique n'est pas passée inaperçue. En effet, au-delà du modèle en lui-même, le programme d'un véhicule électrique à moins de 20 000 euros produit en Europe intéresse.
Selon le journal allemand Handelsblatt, Volkswagen aurait entamé des discussions avec le français sur le sujet. Elles en sont vraiment au tout début croit savoir le journal, citant un proche du dossier. Les deux éventuels partenaires viseraient une production annuelle de 200 000 à 250 000 unités.
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Un porte-parole de Renault a déclaré à Reuters qu'une telle coopération dans l'entrée de gamme électrique ferait sens. "Nous menons différentes discussions mais rien n'est encore finalisé" a-t-il encore ajouté.
Pour parler concret, Volkswagen serait donc intéressé par la plateforme de la future Twingo, annoncée pour 2026. Car pour le segment supérieur des VE à 25 000 euros, Renault disposera bientôt de la R5 et Volkswagen développe actuellement l'ID.2 qui sera basée sur une évolution de la plateforme MEB.
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Pour ce modèle, et ses cousins Cupra Raval et Skoda, Volkswagen annonce une autonomie de 450 km, une recharge de 10 à 80 % en 20 minutes et donc un prix de 25 000 euros en entrée de gamme.
La barre des 20 000 euros avait déjà été évoquée par Volkswagen mais pour un modèle destiné à la Chine. Pays où la marque, mais aussi le groupe, doivent sérieusement redresser la barre.
Une réponse impérative face aux constructeurs chinois
Des modèles électriques d'entrée de gamme sont un impératif pour les constructeurs européens afin de ne pas laisser le champ libre aux marques chinoises. Puis il y a aussi une question d'accessibilité des consommateurs.
Durant le premier semestre 2023, le prix moyen des VE en Europe était supérieur à 65 000 euros selon Jato Dynamics, alors qu'il est juste supérieur à 31 000 euros en Chine.
Un tel projet entre Renault et Volkswagen serait un incontestable atout pour le succès du programme d'Ampere et sa rentabilité. Pour l'allemand, cela voudrait dire également une arrivée rapide sur le marché et de substantielles économies à l'heure où la marque chasse les coûts.
Puis, il ne faut pas oublier que Luca de Meo a passé de longues années dans les états-majors de Volkswagen, Audi, jusqu'à être président de Seat et Cupra. Il connaît donc parfaitement ses homologues allemands. De quoi faciliter les contacts et négociations.
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