Stellantis reste le deuxième déposant de brevets
En un an, les deux premières places du classement des déposants de brevets n'ont pas changé. Le motoriste aéronautique Safran, conserve le rang de leader qu'il avait gagné l'an dernier au détriment de Stellantis à deux brevets près (1 037 contre 1 035). Une nouvelle fois, les deux entreprises sont au coude-à-coude avec 931 brevets déposés par Safran et 924 pour Stellantis.
C'est au niveau de la troisième place que le premier changement est observé. Valeo quitte le podium pour la première fois depuis 2016, au profit du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), après avoir été leader jusqu'en 2018. L'équipementier automobile pointe à la quatrième place avec 543 brevets déposés, un chiffre en baisse après les 721 affichés l'an dernier.
Renault perd deux places
Dans la suite du top 10, cinquième depuis 2018, Renault chute à la septième place avec 344 demandes publiées contre 482 en 2021. Le constructeur français est dépassé par le CNRS (6e) et L’Oreal (5e) qui gagne 3 places. Forvia ferme le classement en conservant la 10e place, qu'il occupe depuis 2019, avec 210 brevets déposés.
Avec Thales (9e), ce sont six entreprises du secteur des transports présentes dans les dix premiers déposants de brevets. Une part qui reste majoritaire malgré la perte de Airbus, septième l'an dernier et désormais 11e, avec 207 brevets déposés contre 309 l'année passée.
Le secteur de la recherche en vogue
La dynamique se trouve dans le secteur de la recherche. 15 établissements de recherche, d’enseignement supérieur et établissements de l’État (RESE), dont 12 organismes de recherche publics, se trouvent dans le top 50, contre 12 l’an dernier. Les trois premiers du secteur restent identiques avec le CEA (3e), avec 672 demandes de brevets publiées, le CNRS (6e) avec 354 demandes et l'IFP Energies nouvelles qui occupe la 15e place avec 167 dépôts.
"Le nombre d’organismes publics et leurs rangs se consolident au fil des années. Nous ne pouvons que les encourager à poursuivre cette dynamique et à protéger et valoriser leurs travaux de recherche", commente Pascal Faure, directeur général de l’Inpi.
Deux ETI dans le top 50
L'organisme relève également la présence de deux entreprises de taille intermédiaire dans le top 50. D'abord, Gaztransport et Technigaz (GTT), société d’ingénierie navale des Yvelines, spécialisée dans la conception de systèmes de stockage et de transport des gazs liquéfiés, gagne sept places pour atteindre la 23e place du classement avec 57 dépôts. Ensuite, on retrouve le groupe Soitec (40e), producteur de matériaux semi-conducteurs qui gagne huit places (34 demandes).
Un ensemble de tendances encourageantes étant donné que ce classement 2022 correspond aux publications de demandes de brevets déposées entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2021, soit au plein cœur de la crise Covid.
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