PSA-Mitsubishi : plutôt vers un PACS ?
Selon les Echos, le partenariat entre PSA et Mitsubishi aurait du plomb dans l'aile à cause de la valorisation boursière des deux constructeurs. PSA et ses actionnaires y verraient notamment un risque quant à l'indépendance du groupe...
...français. Décidément PSA, le champion de la coopération, a du mal à passer à l'étape suivante.
Philippe Varin, le Président de PSA, préparerait les investisseurs à un échec du partenariat stratégique avec Mitsubishi à en croire Les Echos. "Mitsubishi est un bon candidat mais il peut y en avoir d'autres même si la liste n'est pas énorme" avait indiqué le président de PSA dans un entretien accordé au magazine Investir voilà quelques jours. "Or la valorisation de l'action Mitsubishi est aujourd'hui élevée et nous ne ferons rien qui puisse détruire de la valeur pour nos actionnaires" avait-il également précisé. Les noces annoncées pourraient se terminer en PACS ! Si l'aspect industriel et même les implantations commerciales font preuve d'une vraie complémentarité et plaident pour un tel partenariat, il semble que le volet financier soit au cœur du problème. Notamment la valorisation des deux éventuels partenaires. En effet, la capitalisation boursière de Mitsubishi est supérieure à celle du français (5,82 milliards contre 5,69 ; 55 % contre 12 % des CA) mais beaucoup affirment que le japonais est surévaluée contrairement à PSA. Et la famille Peugeot, qui détient encore plus de 30 % de PSA, "ne veut pas surpayer sa part dans Mitsubishi, ni perdre le contrôle du groupe français dans un échange de participations défavorable" écrit le quotidien économique français. PSA ne souhaite donc pas utiliser trop de cash et les actionnaires, la famille Peugeot en tête, ne veulent pas voir leur part diluée en cas d'échange d'actions. Si PSA limite les commentaires, "les discussions sont toujours en cours", Mitsubishi a confirmé qu'elles se poursuivaient bel et bien mais qu'elles n'avaient "pas nécessairement" trait à une alliance. Un porte parole de la marque aux diamants a même expliqué que les discussions portaient notamment sur les véhicules électriques et la construction de l'usine commune en Russie qui doit ouvrir en 2012. Bref, que du vieux ! Philippe Varin avait posé en préambule à toutes formes d'alliances trois impératifs : créer de la valeur, dégager des synergies et permettre au groupe de rester indépendant.
Philippe Varin, le Président de PSA, préparerait les investisseurs à un échec du partenariat stratégique avec Mitsubishi à en croire Les Echos. "Mitsubishi est un bon candidat mais il peut y en avoir d'autres même si la liste n'est pas énorme" avait indiqué le président de PSA dans un entretien accordé au magazine Investir voilà quelques jours. "Or la valorisation de l'action Mitsubishi est aujourd'hui élevée et nous ne ferons rien qui puisse détruire de la valeur pour nos actionnaires" avait-il également précisé. Les noces annoncées pourraient se terminer en PACS ! Si l'aspect industriel et même les implantations commerciales font preuve d'une vraie complémentarité et plaident pour un tel partenariat, il semble que le volet financier soit au cœur du problème. Notamment la valorisation des deux éventuels partenaires. En effet, la capitalisation boursière de Mitsubishi est supérieure à celle du français (5,82 milliards contre 5,69 ; 55 % contre 12 % des CA) mais beaucoup affirment que le japonais est surévaluée contrairement à PSA. Et la famille Peugeot, qui détient encore plus de 30 % de PSA, "ne veut pas surpayer sa part dans Mitsubishi, ni perdre le contrôle du groupe français dans un échange de participations défavorable" écrit le quotidien économique français. PSA ne souhaite donc pas utiliser trop de cash et les actionnaires, la famille Peugeot en tête, ne veulent pas voir leur part diluée en cas d'échange d'actions. Si PSA limite les commentaires, "les discussions sont toujours en cours", Mitsubishi a confirmé qu'elles se poursuivaient bel et bien mais qu'elles n'avaient "pas nécessairement" trait à une alliance. Un porte parole de la marque aux diamants a même expliqué que les discussions portaient notamment sur les véhicules électriques et la construction de l'usine commune en Russie qui doit ouvrir en 2012. Bref, que du vieux ! Philippe Varin avait posé en préambule à toutes formes d'alliances trois impératifs : créer de la valeur, dégager des synergies et permettre au groupe de rester indépendant.
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