Northvolt discute partenariat avec le géant chinois des batteries CATL
Une semaine après s'être mis sous la protection du chapître 11 de la loi des faillites, Northvolt aurait ouvert des discussions avec CATL pour un partenariat, d'après des informations du journal suédois Dagens Nyheter. Le fabricant suédois a refusé de commenter cette information. Selon le journal, les discussions auraient commencé l'été dernier, coïncidant avec la rupture du contrat de deux milliards d'euros avec BMW. Cet événement avait initié la descente aux enfers de Northvolt jusqu'à sa faillite la semaine dernière.
CATL, numéro un mondial des batteries
Très discret, CATL contrôle près de 40 % des ventes mondiales de batteries pour voitures électriques. Il devance BYD de loin, puisque celui-ci détient 16 % de ce marché. CATL cherche des relais sur le Vieux Continent depuis que l'Union européenne a décidé d'appliquer des droits de douanes supplémentaires sur les importations de voitures électriques chinoises, dont une partie est équipée de ses batteries. Aux États-Unis, des sénateurs ont demandé à ce que CATL soit inscrit sur la liste des entreprises qui menacent des secteurs stratégiques pour la sécurité nationale.
Récemment, Bloomberg a fait état de la volonté du chinois de s'établir en Europe, notamment autour de sites de recyclage des batteries. CATL a lancé les travaux d'une deuxième gigafactory européenne en Hongrie avec une enveloppe de 7,3 milliards d'euros, pour compléter son premier site allemand.
Aucune des deux parties n'a réagi à ces informations. Le journal n'a pas précisé de quelle nature serait ce partenariat (joint-venture, prise de participation, etc.). Le marché européen des voitures électriques souffre d'un coup de frein sur ses ventes. La plupart des fabricants de batteries ont suspendu leurs projets de gigafactory, à l'image de Northvolt, mais également d'ACC.
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