Le groupe Renault reste bien orienté au troisième trimestre 2023
Après un bon premier semestre 2023, le groupe Renault confirme au troisième trimestre avec un chiffre d'affaires en hausse de 7,6 %, à 10,507 milliards d'euros.
Les revenus de l'activité automobile ne progressant que de 5 %, 9,394 milliards d'euros. Le groupe a écoulé 510 751 véhicules sur la période, en hausse de 6,1 %.
Après neuf mois d'activité, le chiffres d'affaires du groupe culmine à 37,356 milliards d'euros en hausse de 21,1 %. L'activité automobile progresse de 20,1 %, à 34,244 milliards d'euros.
"Nous sommes entrés dans le dernier trimestre de l'année avec confiance", a affirmé le directeur financier Thierry Piéton, cité dans le communiqué.
Les modèles électrifiés en hausse de 43 %
Dans le détail, la marque Renault a vu ses ventes augmenter de 11 %, Dacia de 2,4 %, Alpine de 2,4 %. Au cumul, à fin septembre, le losange progresse de 11,4 %, Dacia de 16,7 % et Alpine de 15,9 %.
Côté électrification, la marque Renault a enregistré une augmentation de 22 % de ses ventes de véhicules électrifiés (hybrides et hybrides rechargeables), qui représentent désormais 43 % des ventes de véhicules particuliers en Europe.
L'Austral s'est ainsi écoulé à 21 000 exemplaires sur le trimestre alors que le Dacia Jogger Hybrid représente 25 % des ventes du modèle.
Les véhicules électriques ont progressé de 11 % au troisième trimestre, avec notamment 11 500 Megane E-Tech et 16 000 Dacia Spring.
Le constructeur espère encore "accélérer cette dynamique" avec la montée en puissance de l'Espace et de la nouvelle Clio. Il compte aussi sur les lancements annoncés pour 2024 avec notamment le Scenic E-Tech, le Rafale, la R5 ou encore le nouveau Dacia Duster.
Des objectifs confirmés
Le constructeur a confirmé ses objectifs financiers, d'ailleurs relevés en juin. Il vise un cash-flow supérieur ou égal à 2,5 milliards d'euros et une marge opérationnelle entre 7 et 8 %.
Renault atteindra plutôt la fourchette haute de ces prévisions, le groupe anticipant "une marge opérationnelle au second semestre supérieure à celle du premier semestre, qui s'élevait à 7,6 %".
Une valeur plus faible que la moyenne du secteur (8,4 % en 2022) mais un record pour la maison de Boulogne-Billancourt.
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