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Constructeurs

Laurent Repinski, Skoda : "La gamme iV va nous permettre d’amplifier notre développement"

Publié le 10 septembre 2020

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
A l'occasion du lancement de la nouvelle génération de l'Octavia, Laurent Repinski, chef de service ventes aux entreprises et véhicules d’occasion de Skoda France, revient sur les enjeux de ce modèle sur le canal des professionnels et sur la performance que la marque y réalise.
L'Octavia représente 25 % des ventes de Skoda sur le canal des professionnels.

 

JDF. Que représentent, à fin août 2020, les ventes aux professionnels dans le volume global de Skoda France ? Cette part est‑elle conforme à votre objectif ?

L.R. Depuis le début d’année, Skoda a enregistré 7 250 commandes de véhicules à professionnel, une valeur stable (- 2 %) par rapport à 2019, ce qui est une excellente performance, étant donné la crise sanitaire que nous avons traversée. Certes, en tout début d’année, nos ambitions étaient supérieures, mais la marque et le réseau de distribution ont su se remettre en état de marche et s’adapter très rapidement pour arriver à presque retrouver l’équilibre avec l’année 2019.

 

JDF. Avec la montée en puissance des SUV, l’Octavia est‑elle toujours le pilier de ce canal professionnel ? Quel est votre objectif de vente pour cette dernière auprès des entreprises ?

L.R. L’Octavia reste plus que jamais le pilier des ventes à professionnel, avec 25 % du mix (entre l’ancienne et la nouvelle). Mais, en effet, elle est suivie par le Karoq qui se taille une belle part des transactions, avec 17 % et, en troisième position, le SUV 7 places Kodiaq, avec 14 % du mix des ventes à société. En début d’année, nous ambitionnions 5 300 Octavia, à raison de 2 700 A7 et 2 600 de la nouvelle génération A8. Aujourd’hui, compte tenu de la crise et du report du lancement d’avril au 10 septembre, nous avons revu notre objectif et visons désormais 4 000 Octavia dont 1 200 nouvelles.

 

JDF. Quelle est la typologie de vos clients professionnels ?

L.R. Elle évolue au fil des années, de l’évolution de notre gamme, mais également de la structuration de notre réseau de distribution. En 2020, 71 % de nos ventes correspondent à ce que l’on appelle des ventes small fleet, c’est‑à‑dire à destination des TPE‑PME, professions libérales et artisans‑commerçants. C’était 60 % en 2019. Les grands comptes représentent 27 %, contre 30 % en 2019 et, enfin, les marchés publics 2 %, contre 10 % un an plus tôt.

 

JDF. Comment évolue et quel est le niveau des valeurs résiduelles de l’Octavia A8 ?

L.R. La valeur résiduelle est un véritable indicateur sur le marché de la qualité des véhicules. Avec la nouvelle génération, nous avons progressé en moyenne de 7 % par rapport à la précédente déjà bien placée. C’est un vrai atout dans le cadre de ventes en location longue durée et un véritable argument pour rassurer les clients qui gèrent la revente de leurs véhicules.

 

JDF. Les arrivées des Octavia iV PHEV, Superb iV et Enyaq, peuvent‑elles donner une nouvelle impulsion à Skoda sur ce canal des professionnels et des flottes ?

L.R. Tout à fait. Si l’Octavia donne un nouvel élan à Skoda, la gamme iV va nous permettre d’amplifier ce développement. En 2019, sur le marché des sociétés, le mix de VE et PHEV était de 3 % et il est déjà de 10 % depuis le début de l’année. Il s’agit là de segments très porteurs et sur lesquels les clients professionnels ont de fortes attentes, notamment grâce aux optimisations fiscales que ces produits offrent (exonération de TVS, bonus, réduction sur la carte grise…). Fin 2020, nous aurons une gamme proposant des véhicules propres avec des motorisations hybrides, hybrides rechargeables et électriques, ainsi que des modèles fonctionnant au GNV dès 2021.

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