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Constructeurs

L'ACEA milite pour un maintien de l'Europe sans frontière

Publié le 29 mars 2017

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
A l'occasion du 60e anniversaire du Traité de Rome, les chefs d'entreprises des 15 constructeurs automobiles européens ont adopté une déclaration réaffirmant leur attachement aux principes fondateurs de l'Union européenne.
A l'occasion du 60e anniversaire du Traité de Rome, les chefs d'entreprises des 15 constructeurs automobiles européens ont adopté une déclaration réaffirmant leur attachement aux principes fondateurs de l'Union européenne.

 

"En ces temps où des principes comme le libre-échange et la liberté de mouvement sont sous pression, nous pensons qu'il est plus important que jamais de faire valoir l'Europe", ont souligné les présidents des quinze constructeurs automobiles européens, tous membres de l'Acea.

 

L'industrie automobile valorise l'UE pour permettre la libre circulation des biens, des personnes, des services et des capitaux, tous essentiels à la croissance et la compétitivité. Elle bénéficie désormais d'un marché unique d'un demi-milliard de consommateurs qui, à leur tour, peuvent profiter des avantages des effets d'échelle. Aujourd'hui, les constructeurs de véhicules exploitent près de 300 usines sur le continent, fabriquant souvent des moteurs dans un pays et assemblant des véhicules dans un autre, ce qui serait impossible sans les quatre libertés. Dans le même temps, l'industrie emploie 12,2 millions d'Européens dans la chaîne de valeur et contribue pour 6,5% au PIB de l'UE.

 

"Sans l'Europe, nous n'aurions pas un terrain de jeu égal dans lequel tous les constructeurs automobiles puissent rivaliser pour offrir des voitures abordables, a déclaré Erik Jonnaert, le secrétaire général de l'Acea. De même, suite aux problèmes récents auxquels notre industrie est confrontée, les règles de l'UE sont importantes pour aider à reconquérir la confiance des consommateurs."

 

Le même Erik Jonnaert a ensuite poursuivi : "Ce qui est vrai pour notre industrie, est également important pour la société : les barrières commerciales, l'isolement et les frontières ne sont pas des réponses aux défis d'aujourd'hui. Nous croyons que nous avons le devoir de prendre la parole contre toute tentative de retarder le temps. Il ne s'agit pas de ce que nous pouvons sauver du passé. Il s'agit de ce que nous pouvons gagner pour les générations futures."

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