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Constructeurs

Cuba reste fidèle à Lada

Publié le 27 novembre 2017

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Alors que Lada vient de tirer sa révérence en France, la marque russe du groupe Renault vient d'officialiser son retour à Cuba.
En janvier prochain, 344 Lada Vesta (photo) et Largus Cross débarqueront à Cuba.

 

(AFP)

 

Sur le Malecon de la Havane, des Lada neuves rouleront bientôt à côté des modèles soviétiques de la marque. Son constructeur russe Avtovaz, contrôlé par Renault, a en effet annoncé lundi la reprise de ses exportations vers Cuba.

 

"Ces nouvelles Lada serviront aux compagnies locales publiques de taxi, de location et de tourisme", a annoncé le groupe dans un communiqué, précisant qu'un premier lot de quelque 350 voitures de deux nouveaux modèles de la marque devrait arriver à Cuba en janvier 2018. "Ce pays respecte la marque Lada avec une importante flotte de modèles classiques (...) toujours sur les routes, et aujourd'hui nous sommes prêts à y revenir avec nos nouveaux modèles", a souligné Nicolas Maure, directeur général d'Avtovaz, cité dans le communiqué.

 

La vente de véhicules importés était interdite aux particuliers sur l'île jusqu'en 2014, entraînant le vieillissement d'un parc automobile constitué aux deux tiers de voitures américaines des années 50, et russes des années 70 et 80. "La croissance des ventes à l'exportation est un de nos objectifs majeurs à moyen terme, a précisé Nicolas Maure. Cuba, parmi d'autres pays d'Amérique latine, est l'un de nos marchés d'exportation prioritaires." Au mois de mars il avait déclaré à l'agence russe TASS que les dernières exportations de Lada à Cuba dataient de 2005.

 

Créé il y a cinquante ans dans le but de doter l'URSS d'une industrie automobile de masse, Avtovaz reste le premier constructeur automobile russe avec 18,7% du marché en 2016. Plombé par des difficultés financières récurrentes, le groupe se modernise en optimisant ses activités et mise beaucoup sur l'exportation, pour atteindre son objectif de retour dans le vert dès 2018. Ne respectant pas les dernières normes, les Lada restent confinées à de faibles volumes en Europe occidentale. Avec elles, Renault veut surtout courtiser les marchés émergents, comme le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Amérique latine.

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