Moba fait certifier son système d'analyse des batteries
Une étape importante a été franchie par Moba. L'entreprise française vient de faire valider son système d'analyse de l'état de santé des batteries (SOH) de traction des voitures électriques et hybrides rechargeables. Il s'agit de la toute première certification du genre délivrée en Europe.
Sur l'emballage des boîtiers envoyés aux clients particuliers et professionnels, Moba pourra désormais préciser "CARA Approved Battery Health Check", du nom de l'organisme qui entend faire autorité en la matière. Une mention qui atteste que Moba restitue le SOH d'une batterie sur le même standard que les constructeurs eux-mêmes.
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Précisons que Cara regroupe sous la forme d'une association les principaux leaders européens du remarketing automobile. Elle est ainsi constituée de sociétés comme Arval, ALD, Auto1 Group ou encore Cox Automotive. La certification a été imaginée par un groupe de travail qui a souhaité cadrer le secteur de l'analyse des batteries.
Pour Guillaume Hebert, le fondateur et dirigeant de Moba, l'obtention de la certification va constituer un argument commercial solide. Les potentiels clients BtoB opposaient, depuis le début de l'aventure, le manque de certitude sur la qualité du résultat. Le label CARA Approved Battery Health Check doit ouvrir à la jeune pousse les portes de sites industriels de reconditionnement, comme cela a été le cas chez Aramisauto ou un distributeur français majeur.
Logiciel BtoB
Cette actualité n'arrive pas seule. Moba vient de valider un nouveau logiciel métier. Il s'agit d'une interface de gestion multisite et multiopérateur, pensée pour équiper les entreprises spécialisées dans le reconditionnement de voitures d'occasion. "Elle peut être adaptée en fonction des besoins exprimés par les équipes", glisse le fondateur de Moba.
A ce jour, la solution de Moba a été rendue compatible avec 90 % des véhicules électriques et 60 % des modèles hybrides rechargeables en circulation en Europe. Une part qui va croissante (80 % de PHEV à fin 2023, selon les plans). "Nous devons continuer d'investir dans nos outils, dans la compatibilité, dans la certification des données et dans les interfaces utilisateurs", reconnaît Guillaume Hébert.
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