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Le CNPA souhaite une reprise progressive de l'activité avant le 11 mai 2020

Publié le 15 avril 2020

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
Anticiper le déconfinement et la reprise progressive de l'activité des services de l'automobile : le CNPA demande au ministre de l'Economie de lever les freins au commerce du secteur tout en garantissant la sécurité sanitaire.
Le CNPA considère qu’une reprise progressive des activités commerciales est nécessaire pour anticiper le déconfinement.

 

Si le 11 mai 2020 reste un objectif pour un déconfinement progressif de la population, les activités commerciales doivent cependant prendre de l'avance et préparer cette reprise. Dans cet esprit, le CNPA s'est adressé par courrier à Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, Muriel Pénicaud, ministre du Travail et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat, qui mène depuis le début de la crise sanitaire les réunions du Comité stratégique de filière. 

 

Le syndicat, inquiet de l’intensité de la dégradation de la situation des entreprises, considère en effet qu’une reprise progressive est nécessaire pour anticiper le déconfinement. Cette reprise de l’activité doit s’accompagner des mesures suffisantes de protections sanitaires. "La filière automobile est en première ligne avec un arrêt particulièrement brutal et profond de l’activité industrielle et commerciale. Ainsi, en dépit de l’autorisation d’exercer l’activité d’entretien-réparation, celle-ci a baissé à hauteur de 80 %. Comme en témoigne une enquête du CNPA portant sur 5 000 entreprises, le pronostic vital d’une importante partie du secteur est déjà engagé. Par ailleurs, la baisse estimée à ce stade de 8 % du PIB en 2020 aura des conséquences significatives sur la consommation automobile au sens large", explique le syndicat dans sa lettre qui demande notamment de revoir le modèle de l’attestation de circulation.

 

Lire également : Le CNPA finance un million de masques pour préparer la reprise

 

En effet, certaines contradictions subsistent comme notamment l’interdiction de recevoir du public pour les commerces de ventes de véhicules neufs ou d’occasion alors que pour les commerces de cycles et motocycles ou même d’équipements automobiles, l’activité est autorisée.

 

Idem pour la réparation automobile, autorisée à ouvrir, alors que le motif n’est pas inclus dans les motifs d’attestations de circulation. "La possibilité d’une réouverture partielle et progressive des activités commerciales permettrait ainsi d’anticiper l’échéance du 11 mai dans de meilleures conditions", poursuit le CNPA.

 

Pour parvenir à cette reprise, le syndicat a travaillé, avec les partenaires sociaux de la branche, à l'instauration d'un protocole sanitaire adapté au commerce, aux ateliers et aux services automobiles. Ce dernier doit cependant être approuvé par le gouvernement afin d'apporter toutes les garanties aux salariés, aux clients mais aussi aux chefs d'entreprise dont la responsabilité pénale peut être engagée.

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