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Le CNPA finance un million de masques pour préparer la reprise

Publié le 10 avril 2020

Par Catherine Leroy
2 min de lecture
Avant d'envisager un plan de relance, les entreprises doivent revoir les conditions sanitaires de travail. Le CNPA anticipe ce mouvement en finançant et distribuant un million de masques à usage professionnel pour les 500 000 salariés du secteur.
Le CNPA finance et distribue 1 million de masques à usage professionnel auprès des 500 000 salariés du secteur pour préparer la reprise de l'activité.

 

Impossible d'envisager une reprise du travail et une réouverture des commerces automobiles sans une révision complète des conditions sanitaires dans les concessions, réparateurs et autres professionnels du secteur. 

 

Afin d'anticiper les besoins, le CNPA a commandé un million de masques à usage professionnel (non sanitaire) auprès du groupe Chantelle Lingerie, qui permettraient de couvrir les besoins de l'ensemble des entreprises de la branche des services de l'automobile qui compte 500 000 salariés en France. La livraison de ces masques auprès des 142 000 entreprises sera assurée par le réseau Autodistribution. 

 

"C'est un effort signifcatif que le CNPA prend à sa charge et qui pèse plusieurs millions d'euros. Pour l'instant, nous allons équiper chaque salarié de deux masques mais nous réviserons cette commande sans doute dans les prochains jours. Mais le masque n'est que l'arbre qui cache la forêt d'un besoin d"équipement que l'on ne connaît pas encore", explique Xavier Horent, délégué général du CNPA. 

 

Et pour cause, comme l'indiquait Christophe Maurel, président de la branche des concessionnaires VP du syndicat au Journal de l'Automobile, c'est bien l'intégralité des postes de travail qui devront être repensés.

 

Pour l'instant, aucune doctrine concernant ces protections n'a été dictée par le gouvernement mais le besoin en équipement devra aller bien plus loin que les simples masques. Blouses de protection, lunettes, gants... devront également être envisagés sans que pour l'instant aucune aide ne soit apportée par l'Etat. 

 

"Effectivement, aujourd'hui, c'est la filière qui prend en charge ces premiers besoins afin que les entreprises soient prêtes dès le redémarrage de l'activité. Mais il peut sembler étrange, en effet, que l'Etat n'apporte aucune aide pour le financement de ces éléments de sécurité alors que leur coût est bien plus faible que les mesures de chômage partiel", s'étonne Xavier Horent.  

 

Un silence difficile à comprendre d'autant que de nombreux professionnels ont bien souvent donné leurs stocks de masques, indispensables à la reprise de l'activité, aux personnels soignants. 

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