La carrosserie n'échappe pas à la crise
Plombée par la pandémie, la filière réparation‑collision renoue progressivement avec la reprise. Mais si l’activité a redémarré dans les ateliers, ces derniers, déjà confrontés à une érosion structurelle de la sinistralité, doivent faire face à de nouvelles difficultés conjoncturelles qui risquent de bouleverser, à terme, leur métier.

Avec le contexte inflationniste (énergie, pièces, peinture, etc.), les carrossiers non agréés peuvent plus facilement amortir ces hausses en augmentant leur taux horaire.
Si la crise sanitaire a globalement épargné la filière des services de l’automobile, elle a, en revanche, fragilisé le marché de la réparation‑collision. À cet égard, la dernière étude réalisée par le Gipa à la demande de la Fédération française de la carrosserie (FFC) sur la situation et les perspectives du secteur est éloquente à plus d’un titre.
Premier constat : après une année 2020 très compliquée, les ateliers ont retrouvé de l’activité. Selon ce baromètre, les
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