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Garantie VO : comment F2G redonne aux distributeurs les bénéfices des contrats

Publié le 10 juin 2025

Par Gredy Raffin
4 min de lecture
La société fondée par Henri de La Roncière achève sa troisième phase préparatoire et commercialisera son logiciel à compter de l'été 2025. Ce nouvel outil imaginé par F2G repense la gestion de la garantie afin que les revendeurs de voitures d'occasion captent le plein bénéfice de ce marché.
Garantie mécanique F2G
F2G lancera son logiciel de gestion de garantie au début de l'été 2025. ©AdobeStock-KMPZZZ

Et si la valeur générée par le commerce de contrats de garantie revenait aux distributeurs automobiles ? Telle est la conviction d'Henri de La Roncière. Le fondateur de l'entreprise Garantie F2G a révélé au Journal de l'Automobile avoir terminé le développement d'un logiciel destiné à redonner du pouvoir aux distributeurs automobiles.

 

Le logiciel F2G fera ses débuts sur le marché français à compter de la fin juin 2025, d'après le calendrier déterminé. La société qui l'a édité entend démarcher les concessionnaires, les revendeurs indépendants de voitures d'occasion tout comme les garagistes. Elle leur proposera un accès à son outil de gestion des garanties mécaniques contractées dans le cadre d'une transaction de voiture neuve ou d'occasion ou d'une extension de la durée du service de couverture.

 

Une plateforme complète d'autogestion

 

Il a fallu plusieurs années et trois phases de développement pour parvenir au résultat obtenu par F2G. Henri de La Roncière a constamment gardé en tête un objectif : celui de permettre à ses clients de se réapproprier le bénéfice généré par le commerce des contrats de garantie.

 

"La solution F2G permet aux distributeurs et aux réparateurs agréés de vendre leurs propres garanties mécaniques, que ce soit lors d'une vente d'un véhicule pour faciliter et rassurer le client, ou par le biais de l'après-vente pour fidéliser le client dans l'atelier. Le logiciel est à la fois une plateforme de gestion de pannes et un outil de supervision pour piloter les garanties", explique l'instigateur du projet, lui-même réparateur dans le réseau Volkswagen.

 

 

Au quotidien, le système servira à éditer les contrats de garantie, dont ceux souscrits en auto-garantie et ceux vendus en extension de garantie et à suivre le parc roulant. Puis, en cas de sinistre, il servira à mettre les garages en relation pour optimiser la prise en charge et piloter les réparations sous garantie, le tout en créant de la synergie entre les services de l'entreprise.

 

Le logiciel affranchit ainsi les points de vente des assureurs pour que les concessionnaires puissent encaisser directement le prix des carnets, provisionner le risque et conservent le bénéfice en bout de parcours. Et Henri de La Roncière de poser des montants à titre d'exemple : "Pour 1 000 VO écoulés, un distributeur cotise 300 000 euros de carnets de garantie à l'année. Il sera couvert à hauteur de 150 000 euros pour les pannes. La réalité statistique montre qu'il va utiliser en moyenne 100 000 euros et que les assureurs vont donc gagner 200 000 euros. Notre solution change cette équation".

 

Ouverture du capital à un nouvel actionnaire

 

Une attaque frontale à ce qu'il qualifie de "lobbying des assureurs" que le réparateur de métier assume. Il sait pour autant que sa solution ne se glissera pas entre les constructeurs et les garantisseurs dans le cadre des labels VO, malgré ses solides arguments. F2G abordera les distributeurs qui investissent dans des labels en propre. Un mouvement de conquête que le fondateur pourrait confier en partie à des partenaires. Il a ouvert les discussions avec des éditeurs des DMS de premier plan dans ce but. "Notre outil présente de l'intérêt dès lors que le commerce vend environ 50 véhicules d'occasion par an. Le prix de l'abonnement ne coûtera jamais plus de 10 % du gain rapporté", glisse Henri de La Roncière.

 

Trois actionnaires le suivent dans cette aventure. Un tour de table composé de Xavier Guénant (la Compagnie Alain Guénant), de Jean-Claude Lafrasse (Utiléo) et Lionel Rouyer (Sofilio). Le capital reste encore ouvert à de nouveaux investisseurs, notamment des distributeurs. Des professionnels qui pourraient tout aussi bien évoluer dans des univers autres que l'automobile, tels que ceux du deux-roues ou du poids lourd/TP.

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