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Industrie

Bridgestone : premières mesures d'accompagnement signées

Publié le 21 décembre 2020

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
L'intersyndicale et la direction de Bridgestone France ont signé un accord au sujet des premières mesures d'accompagnement des salariés de l'usine de Béthune, condamnée à la fermeture.
Bridgestone France et intersyndicale ont signé un accord sur les premières mesures d'accompagnement.

 

"Bridgestone France et la majorité des organisations syndicales représentatives ont entériné ce jour (...) un premier ensemble de mesures sociales d'accompagnement relatives au projet de cessation d'activité du site de Béthune", a annoncé la direction, vendredi 18 décembre 2020, dans un communiqué.

 

Ces mesures comprennent un dispositif de pré-retraite avec prise en charge d'une durée de sept ans et allocation de 75 % du salaire brut ainsi qu'un congé de reclassement de 21 à 24 mois, selon la situation des salariés. Un dispositif de départs anticipés a par ailleurs "permis de valider à ce stade le projet de plus de 131 salariés", sur les 863 du site, "dont 33 ont trouvé un poste en CDI", souligne la direction.

 

Joint par l'AFP, l'avocat du CSE Me Stéphane Ducrocq s'est dit "très satisfait" des mesures d'accompagnement adoptées. "Les organisations syndicales ont obtenu quasiment ce qu'elles voulaient, un congé de reclassement porté à 24 mois, à la hauteur du préjudice subi par les salariés", a-t-il estimé. Il a salué le "combat âpre, difficile" de l'intersyndicale pour "convaincre la direction que faire un plan dans les normes ne suffirait pas". Le 10 décembre, les responsables syndicaux de l'usine avaient dénoncé la position "honteuse" de la direction dans les négociations liées à la fermeture du site. L'intersyndicale avait revendiqué initialement un congé de reclassement de 36 mois, contre 12 à 15 mois proposés par la direction, selon Me Ducrocq.

 

Le géant japonais du pneumatique avait annoncé mi-septembre 2020 la fermeture courant 2021 du site de Béthune, invoquant un problème de surcapacité de production en Europe, avant de fermer la porte à un scénario alternatif proposé par le gouvernement pour sauver l'usine et y préserver environ 500 emplois. (avec AFP)

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