Verkor crée une "école de la batterie" pour répondre aux besoins du secteur
Soutenue par Renault, Schneider Electric, Arkema et Plastic Omnium, Verkor est une start-up qui monte et qui commence à compter dans l'univers des nouvelles mobilités. La jeune pousse grenobloise (38), spécialisée dans la fabrication de batteries, a annoncé en début d'année le lancement de la construction de sa première usine. Cet outil de production, dont les travaux débuteront en 2023 et s'étaleront jusqu'en 2025, sera situé dans le Nord de la France, à Dunkerque (59).
En attendant de pouvoir profiter de ce site, Verkor se mobilise pour disposer d'ici là des bonnes compétences. Dans un secteur qui ne cesse de s'étoffer, il devient urgent de développer des filières de formation assez nombreuses pour répondre aux besoins du marché (on parle de 40 000 personnes à former d'ici 2030) et assez bien structurées pour mettre sur le marché de l'emploi des talents parfaitement opérationnels.
70 formations initiales proposées
Face à cette problématique, Verkor s'est associée à une dizaine d’acteurs spécialisés dans les enjeux technologiques et industriels d’avenir, dont l’Académie européenne de la batterie (EBA), pour créer la première "école de la batterie". Les cours ont débuté en septembre 2022 et les cycles d'enseignements seront dispensés dans toute la région Auvergne Rhône-Alpes, au sein des centres de formations des membres du consortium.
"La filière émergente des batteries en Europe est à l’avant-garde de la transition énergétique. Sa structuration et sa compétitivité reposeront sur le déploiement d’une main d’œuvre qualifiée sur toute la chaîne de valeur. Pour répondre au défi que représentent les compétences dans ce secteur, l’Académie européenne de la batterie travaille en partenariat avec les acteurs de la formation et les industriels en Europe afin d’accélérer le déploiement de formations sur les batteries" commente Karine Vernier, directrice générale d'EIT InnoEnergy France, membre du consortium de cette école.
Sur le plan pédagogique, plus de 70 formations initiales sont proposées aux étudiants, du CAP au doctorat. Les demandeurs d’emplois et salariés en reconversion professionnelle, ou souhaitant évoluer dans le secteur, ont quant à eux le choix parmi une soixantaine de modules proposés par des organismes tels que l’AFPA ou l’IMT Grenoble. A terme, 1 600 personnes seront formées chaque année aux métiers de la batterie.
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