Marché VE : plus de 50 000 immatriculations en 2019
Le cap des 50 000 immatriculations de véhicules électriques a été dépassé en 2019. Un record pour cette énergie alternative. Pour être tout à fait précis, ce sont 50 687 voitures particulières et utilitaires légers qui ont été mis à la route au cours des 12 derniers mois, un volume en hausse de 29,5 % par rapport à 2018. Une progression significative qui masque une différence de dynamique entre les deux grandes catégories du marché automobile.
L’envol des immatriculations de véhicules électriques est à mettre au seul crédit du marché des voitures particulières. On comptabilise ici 42 764 unités électriques écoulées, un total supérieur de 37,7 % à celui enregistré en 2018. La part de marché du zéro émission est ainsi passée de 1,42 % à 1,93 % en l’espace d’un an. Le modèle le plus en vue a sans surprise été la Renault Zoe avec 18 817 immatriculations (+10 %) devant la Tesla Model 3 (6 455), la Nissan Leaf (3 449), la BMW i3 (2 793), le Kia e-Niro (1 850), la Smart Fortwo (1 790) et le Hyundai Kona (1 513).
Année décevante en revanche pour les utilitaires légers électriques qui ont vu leur volume régresser de 1,86 % par rapport à 2018, à 7 923 unités. Habituelle locomotive du marché, le Renault Kangoo Z.E., avec 4 176 exemplaires immatriculés, a été à la peine (-9 %). Le podium est complété par la Renault Zoe et le Peugeot Partner, respectivement avec 973 et 649 unités au compteur. L’arrivée de nouveaux produits, notamment du côté de PSA, conjuguée à la montée en puissance des produits en place (Renault Master Z.E., MAN eTGE, Volkswagen e-Crafter…) devrait permettre au marché de renouer avec la croissance.
En attendant, les acheteurs de véhicules électriques, notamment les professionnels, devront s’accommoder d’un bonus 2020 revu à la baisse. Pour le gouvernement, cette décision répond à un objectif de multiplication par 2 en un an du nombre de véhicules soutenus, et ainsi d’atteindre la barre des 100 000 véhicules immatriculés en 2020 à budget équivalent.