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Industrie

La CFE-CGC tire la sonnette d'alarme sur l'emploi dans l'industrie automobile

Publié le 11 octobre 2021

Par Christophe Bourgeois
2 min de lecture
Le syndicat CFE-CGC Métallurgie s'inquiète pour une industrie automobile minée par la pénurie des semi-conducteurs, la transition énergétique et le manque de visibilité que ces problèmes engendrent.
Selon la branche Métallurgie de la CFE-CGC, l'emploi dans l'industrie automobile est menacé car elle manque de visibilité à moyen terme.

La fédération CFE-CGC de la métallurgie a alerté, dans un communiqué, sur "l'état critique" de la filière automobile française. Frappée par la crise sanitaire, la pénurie des semi-conducteurs et la hausse du coût des matières premières ou du transport maritime, confrontée à la transition vers l'automobile électrique, cette filière "fait face actuellement à une désorganisation industrielle sans précédent", a souligné le syndicat.

 

L’inquiétude porte notamment sur l’emploi. Gabriel Artero, président de la CFE-CGC Métallurgie, a souligné vendredi 8 octobre 2021, que la filière automobile compte "un peu plus de 400 000 emplois industriels", après en avoir "déjà perdu 100 000 en dix ans". L’organisation syndicale réclame "la tenue d'un comité stratégique de la filière automobile, réunissant tous ses acteurs, y compris les pouvoirs publics, dans les plus brefs délais" dans le but de protéger l'emploi.

 

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La fédération souhaite ainsi que le versement des aides aux entreprises en activité partielle soit "conditionné à la mise en place d'un volume de formations massif des salariés, dans le but de les accompagner pour réussir la transition environnementale demandée par l'Europe".

 

Le syndicat s’inquiète également sur l’état de santé des fournisseurs. "La filière vit dans un stop and go permanent et souffre d'un manque d'informations anticipées, regrette le syndicat. Conséquence: les fournisseurs doivent avancer les stocks au péril de leur trésorerie et faire travailler leurs salariés avec une visibilité qui n'excède parfois pas 12 heures". C’est pourquoi il demande d’annuler la taxe sur les stocks sur l’année 2021 (avec AFP).

 

 

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