Faurecia commence à se désengager du moteur thermique
Les grandes manœuvres se poursuivent pour les équipementiers. Il va falloir réorganiser le business pour réussir à prendre le virage, voire même l'épingle, de l'électrification et de la fin du moteur thermique en Europe en 2035. Ainsi, Faurecia vient d'annoncer qu'il était entré en négociations exclusives avec Cummins pour lui vendre une partie de son activité de dépollution des moteurs thermiques à destination des véhicules utilitaires. Les deux sociétés sont partenaires dans le domaine depuis 2010.
Cette possible transaction, estimée à 150 millions d'euros, concerne les périmètres européen et américain et notamment deux usines, l'une à Roermond aux Pays-Bas et l'autre à Columbus, dans l’Indiana, aux États-Unis.
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"Ce projet assurerait l’activité des usines et je suis certain que nos employés, nos clients et les affaires en général prospéreraient sous ce nouveau pavillon" a indiqué Patrick Koller, le directeur général de Faurecia.
L'activité Clean Mobility dédiée aux VUL ne va pas disparaître pour autant puisque l'équipementier français annonce garder ses installations véhicules utilitaires notamment en Chine et en Inde. Faurecia souhaite ainsi se concentrer "sur ses activités liées aux émissions ultra-faibles pour véhicules légers" indique le communiqué, "tout en accélérant sa feuille de route hydrogène, élément clé de la mobilité zéro émission."
Pour le directeur général, "cette vente marquerait aussi une autre étape importante dans le programme de cession d’actifs de Forvia fixé à 1 milliard d’euros d’ici fin 2023 dans le cadre de notre plan Power25 (…) Avec cette transaction, l’exposition du groupe au moteur thermique tendra vers les 10 % en 2025."
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