Les agents Peugeot se félicitent de l'arbitrage de la marque
En janvier dernier, un communiqué du GAAP, le groupement des agents Peugeot, mettait à jour les tensions existantes au sujet de "la politique commerciale appliquée par les distributeurs envers ses agents."
En substance, le GAAP, par la voix de leur présidente, Florence Gète, reprochait aux distributeurs "de ne pas respecter la charte des bonnes pratiques mise en place notamment concernant les conditions commerciales de reprises de VO lors d'un achat d'un VN. Les distributeurs continuent à facturer les frais sur les véhicules repris variant de 200 à 800 euros avec parfois même un effet rétroactif", expliquait-elle réclamant également que la marque "prenne position" dans cette affaire.
Voilà qui semble fait à la lecture d'un nouveau communiqué rédigé par le GAAP. Il rapporte en effet que "la démarche du groupement a mobilisé les agents Peugeot et 700 d'entre eux ont signé la lettre ouverte que le GAAP a envoyé au constructeur". Un moyen de pression associé "aux retards de signature de l'avenant aux contrats d'apporteur d'affaires" qui a interpellé la marque.
Celle-ci est finalement intervenue adressant un courrier aux réseaux indiquant que désormais "la facturation des frais liés à la reprise d'un VO par un agent ne peut être une pratique obligatoire ni systématique […] et si l'apporteur d'affaire s'engage sur toutes ses reprises, la gratuité est jugée pertinente". Une "demi-victoire" pour le GAAP qui estime que Peugeot "est sortie de sa réserve et établit ainsi une politique commerciale qui régit les relations entre les deux parties".
"Il était nécessaire de clarifier la situation. La difficulté est de faire face à des positions dominantes qui peuvent être abusives. L'objectif pour notre groupement est de participer pleinement au développement de ce commerce dans un esprit collaboratif", conclut enfin Florence Gète.