Le nombre d'annonces se contracte (encore) en novembre 2021
L'Europe des petites annonces ne reprend toujours pas le chemin de la croissance. Le relevé statistique effectué par Le Parking pour le compte du Journal de l'Automobile fait état d'une contraction de 5,2 % du nombre d'offres accessibles sur les sites spécialisés, sur un mois. Au total, en considérant les VP et les VUL d'occasion en France, Allemagne, Italie, Espagne et Belgique, les internautes pouvaient consulter 3 007 946 annonces à mi-novembre 2021.
En cumulant 1 159 475 VO, dont 1 106 017 VPO (-11,2 % sur un mois) et 53 458 VULO (-2,8 %), l'Allemagne enregistre le plus fort déclin (-10,9 %). L'Italie subit aussi une perte de 9,1 % à 409 790 annonces, dont 396 273 VPO (-9,1 %) et 13 517 VULO (-7,9 %). Sans être dans le vert, la Belgique sauve les meubles. Les annonces baissent de 2,8 %, à 126 013 unités, sous l'effet conjugué de -2,7 % pour les VPO (118 631 unités) et de -4,4 % pour les VULO (7 382 unités). A l'inverse, la France a retrouvé des couleurs. Le volume d'annonces s'établit à 925 983 unités (+2,2 %) grâce à une augmentation de 2,1 % des VPO (à 864 167 unités) et des VULO (à 61 816 unités). Avec d'une part 370 532 VPO (+0,5 %) et d'autre part 16 153 VULO (-3,4 %), l'Espagne comptabilise 386 685 annonces, soit 0,4 % de plus qu'en octobre.
Le CtoC italien passe un cap symbolique
Tous canaux confondus, il faut débourser en moyenne 18 293,90 euros pour un véhicule d'occasion dans ces pays. Un tarif en hausse de 2,1 % par rapport au mois précédent. C'est sur ce même niveau d'inflation qu'évoluent les tarifs des professionnels dans les cinq pays. Selon Le Parking, les VO des professionnels s'affichent à 24 089 euros, contre 12 498,40 euros en CtoC (+2,2 %). A noter que la France est le pays dans lequel la hausse tarifaire en BtoC est la moins importante (+0,7 %, à 22 779 euros). Les professionnels allemands (+2,6 %, à 27 605 euros) et plus significativement les ceux d'Italie (+4,3 %, à 22 047 euros) ont appliqué des évolutions plus remarquées.
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Du côté du CtoC, les Français proposent en moyenne des annonces à des prix en hausse de 2,2 % par rapport à octobre dernier (11 709 euros). A l'exception des Espagnols (11 609 euros, soit -0,4 %), tous les autres propriétaires européens vendent leur bien plus cher, notamment les Belges qui attendent en moyenne 14 772 euros (+4,1 %). Soulignons à ce titre que nos voisins italiens franchissent pour la première fois la barre des 12 000 euros, puisque le montant moyen s'établit à 12 221 euros (+3,4 %) pour les ventes de gré à gré.
Impact sur toutes les énergies
A mi-novembre, 30 419 véhicules hybrides d'occasion attendaient des acheteurs sur les sites français. Un chiffre en recul en 3,6 % par rapport au mois précédent. Dans le même temps, les électriques ont perdu 1,7 % sur un mois, à 14 320 unités. A l'échelle européenne, la tendance à la contraction se veut davantage prononcée. Les hybrides (92 577 unités) et les électriques (44 690 unités) perdent chacun 6,8 % de volume. Il faut dire que les premiers ont notamment subi une chute de 14,1 % en Italie (à 12 642 unités) et que les seconds ont fondu de 12,8 % en Allemagne (à 17 487 unités). Les motorisations thermiques ne font guère mieux. Les VO essence rendent 4,1 % en Europe (+2,8 % en France) et les diesel glissent de 6,4 % (+2,1 % en France).
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D'un mois sur l'autre, les prix ont grimpé pour chacune des énergies. Lors du relevé effectué par Le Parking, les tarifs moyens en France s'établissaient à 16 215 euros pour un diesel (+2,2 %), à 20 926 euros pour les essence (+1,3 %), à 34 543 euros pour les hybrides (+2,1 %) et à 28 859 euros pour les véhicules d'occasion électriques (+5,2 %).
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