La carrosserie ne connaît pas la crise

Les artisans carrossiers s'en sont plutôt très bien sortis en 2013. En effet, d'après le dernier Observatoire de la petite entreprise, une étude réalisée par la FCGA et les Banques Populaires, ils ont vu leurs recettes progresser l'an dernier de 5,7%, soit 5,8 points de plus que pour l'ensemble des TPE (-0,1%). "Ces professionnels de la réparation auto évoluent pourtant dans un marché verrouillé par le monopole légal des constructeurs sur les pièces de rechange, explique la FCGA. En effet, 70% des pièces de carrosserie sont contrôlées par les marques, ce qui restreint considérablement le marché des indépendants. Mais, paradoxalement, c'est peut-être cette contrainte réglementaire qui a conduit les carrossiers à développer de nouvelles prestations et à mieux gérer leurs ateliers." La profession a en outre obtenu une belle victoire à la fin de l'année dernière avec un texte consacrant le libre choix du carrossier-réparateur par l'assuré en cas de sinistre (loi Hamon).

Recul en vente et réparation automobile

Elle peut en outre se targuer d'avoir fait beaucoup mieux que le secteur de la vente et de la réparation automobile. Ici, les recettes des TPE se sont contractées de 4,1% en 2013 (-3,2% pour toutes les TPE de la carrosserie automobile ainsi que toutes les TPE de la vente et réparation à la fois d'automobiles et de deux-roues). Et il y a de fortes chances pour que les "petits" carrossiers fassent mieux que les "petits" garagistes en 2014. Chez ces derniers, une baisse de chiffre d'affaires de 2,1% est attendue cette année par la FCGA.