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Distribution

GPDA 2025 : le groupe Maurel décroche le Prix de l'e-réputation

Publié le 21 novembre 2025

Par Jean-Baptiste Kapela
4 min de lecture
Au sein du groupe de distribution dirigé par Christophe Maurel, la réputation digitale est un élément moteur qui lui permet d’atteindre le degré d’exigence qu’il vise. Avec une note de 8,9 sur 10 pour 20 000 avis, l’entreprise remporte le prix de l’e-réputation.
GPDA 2025 Maurel e-réputation
Le groupe Maurel met tout en œuvre pour un traitement des avis négatifs efficace. ©Maurel

Le groupe Maurel succède au groupe GCA et per­forme en maintenant une réputation solide, avec une note de satisfaction des clients de 8,9 sur 10. Cette dernière a été recueillie en se basant sur 20 000 avis, selon les informations fournies par nos partenaires MotorK et Nextlane.

 

Une satisfaction qui n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’un process bien rodé depuis plu­sieurs années. "Nous tentons de nous rapprocher au plus près de la qualité de service que l’on retrouve dans le domaine de l’hôtellerie. Le client est toujours accueilli avec le sourire et avec une exigence dans la qualité du service délivré", compare Christophe Maurel, directeur général du groupe éponyme.

 

Une excellence de service que le distributeur s’impose aussi bien en amont qu’en aval. Pour ce faire, le groupe Maurel utilise le même outil depuis 2017 : Nextlane. La plateforme centralise tous les avis Google et établit une fiche de bilan globale ou par concession, en affi­chant le Net promoter score (NPS) à la semaine, au mois, au trimestre ou encore à l’année. "Tous les ma­tins, c’est devenu un réflexe. Nous ouvrons l’outil, nous analysons les résultats et il reste constamment ou­vert", assure Alicia Calviac, res­ponsable de l’équipe marketing.

 

La plateforme Nextlane a permis d’améliorer considérablement le traitement des avis des clients. Corrélée à l’exigence que le groupe s’impose, toute évaluation en des­sous de cinq étoiles (la note Google maximale) est considérée comme décevante.

 

 

Auparavant, le distri­buteur passait par le système d’éva­luation des constructeurs, jugé peu réactif puisqu’il ne recontactait le client que plusieurs jours après l’intervention.

 

Traiter les avis en moins de 24 h

 

"Si la note est de quatre étoiles, nous recontactons le client pour comprendre la raison qui nous a fait perdre la cinquième étoile", pré­cise Alicia Calviac. Ainsi, le groupe Maurel, sous l’impulsion de son di­recteur général, s’est donné pour cre­do de recontacter dans les 24 heures les clients insatisfaits.

 

Mais pour ce faire, le distributeur ne recourt pas à un call center. "Ce sont les chefs de nos services concernés par l’avis qui recontactent les clients. Certains distributeurs passent par des centres d’appels, mais une fois de plus, dans un souci de qualité de service, nous pensons qu’il est plus approprié qu’un spécialiste prenne en main la problématique."

 

Dans les cas où les clients ne sont identifiables que par un pseudo, ils sont invités à échanger par téléphone directement sous leur avis. Tous les lundis, l’équipe marketing et la di­rection de chaque service organisent une réunion où les KPI de l’entreprise sont analysés.

 

Chaque directeur ex­plique les avis négatifs et élabore une stratégie de réponse. "Quand je vois un avis qui n’a pas été traité dans les délais, ce n’est pas normal : nous de­vons comprendre ce qui bloque. Nous devons faire preuve d’exigence et de rigueur, de la direction aux équipes qui appliquent nos process", souligne Christophe Maurel.

 

"Dans plus de 80 % des cas, quand vous appelez un client rapidement, la situation est réglée." Depuis 2017, le groupe recense plus de 124 000 avis, dont seulement 3 223 avis négatifs. L’équipe d’Alicia Calviac constate que la majorité des retours néga­tifs provient de problèmes de compréhension du client concer­nant l’intervention. La communi­cation est donc l’arme principale du groupe pour retourner la situation et faire passer les évaluations déce­vantes dans le vert.

 

"Une petite part de nos remarques défavorables est liée à des actes man­qués, comme une réparation ratée ou un véhicule présentant un défaut lors de la livraison. Dans ces cas-là aussi, nous nous appliquons à être les plus réactifs possibles, en invitant les clients à repasser au garage ou en renvoyant le véhicule dans les plus brefs délais", conclut le directeur général.

 

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