Le VO à l’ombre du VN en Italie
La baisse de production profite aux distributeurs
De plus, les échanges entre particuliers ne sont pas trop développés en Italie "pour des questions de confiance, explique Luca Fiorini. Les principaux acteurs du marché de l'occasion sont les concessionnaires qui reprennent les VO des particuliers sur la vente d'un VN, informe-t-il. Les véhicules de location courte durée retournent chez le constructeur qui les revend ensuite à son réseau. Par exemple, sur les 6 000 unités que Ford propose par an à Rent a Car, presque la globalité de ces voitures se retrouve ensuite dans le réseau".
Le directeur marketing précise par ailleurs que "les constructeurs ont beaucoup investi pour professionnaliser leur réseau autour du VO ces dernières années. Ce qui a changé depuis un an avec la baisse de la production dans les usines, c'est que les distributeurs subissent moins la pression des constructeurs pour faire du volume et du 0 km. Le marché est donc plus réaliste aujourd'hui et le VN est devenu plus profitable pour les distributeurs".
La société PromoGroup qui s'est fortement développée en France ces dernières années commercialise aujourd'hui environ 2 200 unités par an dont 70 % de VN et 30 % de VO.
"Je pense que nous avons assez bien pénétré ce marché désormais en tissant un réseau autour de Lyon, Paris, Nantes et l'Est de la France. Seul le Sud de la France nous échappe à ce jour. Notre principal marché reste l'Allemagne, mais en 2009 nous avons aussi cherché à augmenter nos ventes en Autriche pour compenser la baisse des ventes sur des pays comme la Pologne, la Croatie ou encore l'Algérie qui ont été touchés par la crise", conclut Luca Fiorini.
Photo : Luca Fiorini, à gauche, et l'équipe dirigeante de la société PromoGroup.
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