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Constructeurs

Volkswagen fait face à l'indignation de ses salariés

Publié le 25 septembre 2024

Par Thomas Blanc
2 min de lecture
Volkswagen a entamé, ce mercredi 25 septembre 2024, des négociations cruciales pour son avenir. Le premier constructeur européen menace de fermer des usines en Allemagne, du jamais-vu dans l'histoire du groupe. De quoi révolter ses salariés qui se sont réunis par milliers à Hanovre où ont lieu ces discussions.
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Daniela Cavallo est à la tête de l'influent comité d'entreprise de Volkswagen, partie prenante des négociations. ©Volkswagen

La colère gronde autour du groupe Volkswagen. Le puissant syndicat allemand IG Metall (parmi les plus importants d'Europe) a rassemblé plus de 3 000 personnes pour protester contre les menaces de fermeture d'usine en Allemagne qu'avait ainsi annoncées le premier constructeur européen au début du mois de septembre 2024.

 

La manifestation s'est tenue devant le centre de conférence dans lequel la direction de Volkswagen et les représentants des salariés ont débuté les discussions sur un plan d'économies sans précédent. Son but ? Dénoncer les pratiques de Volkswagen qui "laisse les problèmes se résoudre sur le dos des travailleurs", d'après Thorsten Gröger, négociateur pour IG Metall.

 

L'annonce du projet de fermetures d'usines et de licenciements de la part du groupe face aux coûts de production trop élevés en Allemagne a animé un sentiment de révolte chez les employés. Les représentants des salariés, qui disposent d'un pouvoir de codécision sur la stratégie de l'entreprise, se sont engagés à combattre ces plans.

 

Des grèves à venir chez Volkswagen ?

 

Leur menace, c'est la grève, une grève contre "cette nouvelle attaque contre nos racines", comme l'a dénoncée Daniela Cavallo à la tête de l'influent comité d'entreprise de Volkswagen, partie prenante des négociations.

 

A lire aussi : Volkswagen : les raisons d'une crise profonde

 

Olivier Blume, l'homme à la tête du groupe allemand, maintient qu'un plan d'économies important sera nécessaire pour faire face aux constructeurs chinois. Argument auquel Daniela Carvallo répond qu'"on ne résout pas (les problèmes, NDLR) en brandissant la menace de fermetures d'usines, en jetant aux orties notre garantie d'emploi vieille de 30 ans et en effrayant le personnel avec des gros titres sur des licenciements massifs."

 

La crise que traverse Volkswagen est aussi une épreuve pour l'Allemagne, en pleine débâcle économique, où Volkswagen est un acteur majeur.

(Avec AFP)

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