Toyota dans le viseur du ministère des Transports japonais
Le gouvernement japonais va taper du poing. Selon une information du quotidien Nikkei, le ministère des Transports prépare une action contre le groupe Toyota. Une décision prise en réaction à l'affaire des moteurs non conformes, qui concernait la filiale Toyota Industries.
Pour avoir triché avec les émissions de gaz polluants de ses moteurs, le premier constructeur mondial encourt plusieurs sanctions contraignantes. Il a été évoqué le retrait de certifications pour certains des moteurs incriminés. Toyota pourrait aussi être obligé de prendre des dispositions pour ne pas voir une telle faute se reproduire.
À ce stade, seuls des organes équipant des chariots élévateurs de Toyota Industries sont concernés. Une action serait en cours de préparation pour des excavateurs. "Le régulateur évaluera la gravité de la faute avant de décider s'il doit faire de même pour les moteurs utilisés dans les véhicules Land Cruiser et les fourgons HiAce", indique le rapport.
Nouvelle gouvernance pour Daihatsu
Ce scandale faisait écho à des révélations concernant Daihatsu, autre entité du groupe. Épinglée pour avoir falsifié des tests de sécurité, la marque disposera prochainement d'un nouvel état-major. Le groupe Toyota a, effectivement, annoncé les départs de Sunao Matsubayashi et Soichiro Okudaira, les présidents, ainsi que des directeurs d'exploitation et du directeur de Daihatsu.
À compter du 1er mars 2024, ils seront remplacés par Masahiro Inoue en qualité de président, Masanori Kuwata, dans le rôle de vice-président exécutif, et Keiko Yanagi, dans le fauteuil de directeur.
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Dans son mea culpa, la direction du groupe japonais a fait une analyse de la situation. Elle a estimé que la charge de travail dépassant les capacités des équipes avait été un facteur à l'origine des irrégularités.
"Pour reconstruire Daihatsu, nous pensons que la direction doit aller en première ligne, écouter attentivement les opinions des gens et créer un système qui permette à la direction de restaurer la souveraineté sur le lieu de travail", a-t-il été expliqué.
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