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Constructeurs

Stellantis : Antonio Filosa annonce 1 400 recrutements en France en 2026

Publié le 3 novembre 2025

Par Catherine Leroy
3 min de lecture
À la veille de la Journée de la filière automobile le 4 novembre 2025 à Paris, le directeur général de Stellantis, Antonio Filosa, a rencontré les organisations syndicales du constructeur. 1 400 embauches en CDI sont promises sur le territoire en 2026.
Antonio Filosa en France
Antonio Filosa, directeur général de Stellantis, annonce 1 400 recrutements en France pour 2026. ©Stellantis

Après les semaines de chômage partiel annoncées en octobre sur les sites de Poissy (78) et de Mulhouse (68), Antonio Filosa, directeur général de Stellantis, tente de rassurer les syndicats qui craignent pour l'avenir de certains sites français.

 

Le dirigeant, qui doit intervenir lors de la Journée de la filière automobile le 4 novembre 2025, a profité du déplacement en France pour rencontrer les cinq organisations syndicales représentatives dans le groupe (CFE, CGC, FO, CFTC, CFDT et CGT), sur le site du Green Campus de Poissy.

 

Une séance pour rassurer les syndicats qui craignent toujours pour l'avenir de certaines usines, dont celle de Poissy. "La France est fondamentale pour le succès de Stellantis et de la région Europe élargie", a-t-il indiqué. Le 15 octobre 2025, le groupe avait annoncé un investissement colossal de 13 milliards d'euros sur le sol américain, laissant apparaître un déséquilibre géographique dans la stratégie du groupe au profit du pôle américain.

 

1 400 emplois Stellantis à pourvoir d’ici 2026

 

Avec douze sites de production et 39 000 salariés, soit 15 % des effectifs mondiaux, la France concentre cependant 22 % des effectifs R&D et 30 % des ingénieurs et cadres de Stellantis, selon le groupe qui en profite pour rappeler que l'Hexagone demeure "le socle industriel et technologique du constructeur".

 

"La France est le pays où Stellantis investit le plus", rappelle la direction. En 2025, le groupe aura consacré plus de deux milliards d’euros à ses dépenses industrielles et de R&D, un niveau équivalent à celui des années précédentes, dont trois milliards cumulés pour l’électrification de ses usines.

 

Cet engagement s’accompagne d’un plan de recrutements ambitieux : 1 400 postes en CDI d’ici 2026, répartis à parts égales entre cols blancs et cols bleus. Parmi eux, 350 postes stratégiques seront dédiés aux métiers de l’ingénierie et de la R&D durable, tandis que 700 ouvriers qualifiés et opérateurs viendront renforcer les effectifs des sites industriels français.

 

En 2025 déjà, 1 200 salariés ont rejoint le groupe, soit le double du nombre d’embauches réalisées en 2024. Une dynamique d’emploi que Stellantis entend poursuivre pour soutenir la montée en compétence de ses équipes et la compétitivité de ses usines françaises.

 

Adapter la transition électrique aux réalités du marché

 

Antonio Filosa, qui rencontre également le comité de groupe européen, doit partager sa vision sur le contexte réglementaire sur le sol européen. "Le rythme d’adoption des véhicules électriques ne correspond pas toujours aux exigences réglementaires. Les clients veulent des véhicules propres, mais aussi abordables", avertit le dirigeant.

 

Avec l’ACEA, Stellantis plaide pour une approche plus pragmatique de la décarbonation, reposant sur la neutralité technologique, des incitations au renouvellement du parc automobile, et la promotion d’une nouvelle génération de voitures électriques compactes et accessibles.

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