Renault choisit Faurecia pour son offre de réparation de pièces électroniques
Les briques de la stratégie d’économie circulaire chez Renault se positionnent petit à petit. Alors que le 25 novembre 2020, le constructeur annonçait la nouvelle feuille de route pour l’usine de Flins, ce dernier dévoile aujourd’hui un partenariat avec Faurecia dédié à la réparation de pièces électroniques telles que les radios, tableaux de bord, les écrans GPS, les boîtiers électroniques…
"La réparation nous permet d’être plus compétitif pour le client avec une tarification inférieure de 50 à 60% par rapport aux prix du neuf", explique Xavier Kaufman, directeur programme pièces et accessoires du groupe Renault.
Ce service, accessible pour les clients du réseau, a démarré il y a deux semaines et a déjà généré plus de 1 000 commandes pour des produits multimarques. Lorsqu’un client demande la réparation d’une pièce électronique, celle-ci est démontée par le réparateur, puis collectée par Faurecia, qui la répare avant d’être retournée dans le réseau, sous un délai de 3 à 5 jours en moyenne.
Politique d'économie circulaire
Cette possibilité de réparation d’une pièce, à la place d’un remplacement à neuf, constitue pour Renault, le plus gros business de la politique d’économie circulaire. "Le remanufacturing tel que Renault le proposait jusqu’à présent dans l’usine de Choisy-le-Roi en Ile-de-France constitue environ la moitié du chiffre d’affaires des pièces concernées : boîtes de vitesse, moteurs turbo, pompes d’injection…", précise Xavier Kaufman. Intégré courant 2021 dans le giron de l’activité de l’usine de Flins, sous le nom de Re-Cycle, ce segment de marché sera donc complété par un volet réparation de pièces électroniques, confié à Faurecia.
"Mais l’économie circulaire chez Renault, ne s’arrête pas uniquement à l’échange standard ou à la réparation. Nous nous appuyons également sur notre politique de pièces de réemploi, avec Indra. Cette pièce, quand elle est disponible, est intégrée au catalogue après-vente de Renault depuis 2012 et permet d’abaisser fortement le prix de la réparation pour le client", poursuit Xavier Kaufman.
Cette stratégie sera également complétée par une offre de rétrofit pour la transformation de véhicules thermique en véhicules électriques, avec une cible prioritaire, dans un premier temps, constituée par les véhicules utilitaires. "En réalité, l’après-vente Renault sera un très gros client de ce nouvel écosystème qui va se construire à Flins", reconnaît Xavier Kaufman.
Accélérer le développement du e-commerce
Et pour cause, plus de la moitié des entrées dans les ateliers Renault touchent une intervention en échange standard. Si l'année 2020, crise du coronavirus oblige, a freiné le développement de l'après-vente chez Renault, le constructeur espère retrouver en 2021, les niveaux d'activité d'avant la crise. "Le confinement et l'activité réduite nous ont obligés à être plus agiles, cela nous a fait grandir en quelque sorte. Et cela nous amène à accélérer le plan de restructuration de notre stratégie après-vente", reconnaît Xavier Kaufman.
L'offre de pièces qui vient d'être élargie grâce au partenariat avec Faurecia, sera prochainement suivie par une offre service améliorée que ce soit par le service à domicile, le sans-contact ou encore la vidéo.
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