PSA et General Motors discutent de la reprise d'Opel
Les groupes PSA et General Motors étudient l'avenir d'Opel. Celui-ci pourrait passer par une intégration de la marque allemande au sein du constructeur français. "Le groupe PSA confirme examiner avec General Motors de nombreuses initiatives stratégiques visant à améliorer sa rentabilité et son efficacité opérationnelle, y compris une acquisition potentielle d'Opel", s'est-on empressé de déclarer par voie de communiqué du côté de l'avenue de la Grande-Armée, pour clarifier la situation.
Il faut regarder avec attention cette perspective. Sur le plan des immatriculations, Opel affiche des indicateurs au vert, fort d'une gamme renouvelée. En 2016, selon les chiffres de Jato, Opel et Vauxhall ont totalisé 1057226 unités, soit 4,1% de plus que l'an passé (22e marque mondiale). En cas de basculement dans l'escarcelle du groupe PSA, ce volume s'ajouterait aux quelque 1,374 million de Peugeot (-0,7%) et 883573 Citroën (-4,7%). A l'échelle du marché européen, le groupe Renault perdrait alors sa deuxième place au classement, devancé par un PSA qui revendiquerait environ 16% de parts de marché.
Cette hypothèse de transaction fait sens. General Motors essuie des pertes sur le Vieux-Continent. Depuis 2000, le groupe américain a enregistré seize bilans annuels négatifs consécutifs, pour un montant d'environ 15 milliards de dollars (dont 257 millions de dollars, en 2016). Une situation assombrie par le vote du Brexit. De l'autre côté, il détient des accords industriels avec PSA depuis 2012 avec qui, ils "ont mis en œuvre une alliance qui couvre, à ce jour, trois projets en Europe, qui ont généré des synergies assez importantes", a rappelé un porte-parole du constructeur français, en référence aux plateformes communes.
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