Premier trimestre difficile pour Hyundai
Une monnaie forte n'est pas forcément synonyme d'une économie forte. Pour preuve, pendant que les constructeurs japonais profitent pleinement de la dépréciation du yen pour voir leurs bénéfices progresser, leurs homologues sud-coréens subissent la situation inverse. De plus en plus cher, le won vient d'atteindre son plus haut niveau depuis cinq ans et tend à réduire son écart avec le dollar, par exemple. Une situation qui a pour effet de diminuer la compétitivité des exportations sud-coréennes, mais aussi de réduire les bénéfices réalisés à l'étranger par les firmes locales.
Ainsi, après le premier trimestre 2014, Hyundai Motor affiche un bilan financier en baisse. Le groupe a réussi à dégager un bénéfice net de 2020 milliards de wons (1,4 milliard d'euros), soit 2,9% de moins que sur le T1 2013. Dans le même temps, son bénéfice d'exploitation a progressé de 3,7%, à un peu moins de 1,3 milliard d'euros, pendant que son chiffre d'affaires gagnait 1,3 point sur cette période (15 milliards d'euros).
Si le groupe entend améliorer cette année ses ventes, en tablant sur quelque 4,9 millions de modèles écoulés (+3,5%), celui-ci est aussi conscient que le contexte actuel risque de peser sur ses résultats pendant encore plusieurs mois. L'attractivité des constructeurs japonais et la présence grandissante des autres constructeurs étrangers ne vont faire qu'intensifier la concurrence sur le marché sud-coréen.
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