Nissan pourrait ouvrir ses usines à Dongfeng

A l'heure où Nissan va réduire fortement la voilure après avoir annoncé la fermeture de sept usines et la suppression de près de 20 000 postes, le nippon travaille toujours pour "occuper" son appareil productif et, sans doute aussi, gagner de l'argent.
En effet, Nissan serait en discussion avec son partenaire chinois, Dongfeng, afin de lui ouvrir ses usines dans le monde. Un bon moyen pour le constructeur chinois d'éviter les mesures protectionnistes sur les importations chinoises. Notamment en Europe.
Cet éventuel accord avec Nissan permettrait aussi à Dongfeng d'envisager une internationalisation plus rapide afin de se replacer sur l'échiquier des constructeurs chinois bouleversé par BYD ou Geely.
Aujourd'hui, sans les JV, Dongfeng est un petit constructeur avec seulement 381 228 véhicules (de 6 marques différentes) produits en Chine en 2024.
Il y a quelques semaines, un rapprochement entre Dongfeng et Changan, deux constructeurs publics, avait également été évoqué. Changan apparait bien plus solide avec 1,68 million de véhicules produits en Chine en 2024.
Des implantations en Europe
Au-delà de ce cas Nissan-Dongfeng, les constructeurs chinois affichent cette volonté de pouvoir bénéficier de bases de production proches des marchés qu'ils visent. Ainsi, en Europe, BYD va ouvrir une usine en Hongrie. Chery a repris un ancien site Nissan à Barcelone.
Quant à Leapmotor, distribué hors de chine par Stellantis, son futur SUV C10 sera en partie produit en Espagne. Gageons que d'autres acteurs chinois, comme SAIC (MG, Maxus) par exemple, produiront en Europe dans les années à venir.
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