Mitsubishi va investir dans Ampere
Mitsubishi Motors a annoncé le 24 octobre 2023 qu'il comptait investir jusqu'à 200 millions d'euros dans Ampere, l'entité électrique de son partenaire français Renault qui doit être introduite en Bourse en 2024.
Avec cet investissement, Mitsubishi Motors veut "continuer d'améliorer le développement de ses technologies électriques et étoffer son offre de véhicules" dans ce segment, a-t-il expliqué dans un communiqué.
Nissan, l'autre partenaire japonais de Renault, avait lui annoncé fin juillet prévoir un investissement allant jusqu'à 600 millions d'euros dans Ampere, un engagement inférieur à ce que le groupe français espérait initialement de sa part.
10 000 salariés en France
Ampere pourrait atteindre une valorisation boursière de huit à dix milliards d'euros, avait déclaré début septembre le directeur général de Renault, Luca de Meo, dans un entretien au Financial Times.
Ampere doit rassembler les activités électriques de Renault et compter 10 000 salariés en France. Elle produira notamment la Mégane électrique ainsi que les futures Renault 5, Renault 4 et Scénic électriques, dans les Hauts-de-France.
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L'investissement de Nissan dans Ampere était l'un des points du nouvel accord-cadre refondant l'alliance Renault-Nissan, lequel a été définitivement signé cet été après des mois de tergiversations du côté japonais.
Ce nouveau pacte comprend aussi un rééquilibrage à terme des participations croisées entre Renault et Nissan, à 15 % chacun du capital de l'autre. Le groupe français détient actuellement 43,4 % du japonais, alors que celui-ci ne possède que 15 % de Renault.
Évolution de l'alliance
Ce déséquilibre avait été une source récurrente de tensions entre les deux groupes par le passé, qui avaient atteint leur paroxysme avec l'éviction spectaculaire du patron de l'alliance Carlos Ghosn fin 2018, arrêté au Japon pour malversations financières présumées et qui a fui un an plus tard au Liban.
L'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors est désormais devenue plus souple, ses membres ne s'interdisant plus de collaborer avec des constructeurs tiers, comme Renault avec le chinois Geely.
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Fin septembre, Renault a aussi annoncé la dissolution d'ici la fin de cette année de la centrale d'achats des trois constructeurs, qui était la base de l'ancienne version de leur alliance.
À la place seront mises en place "des organisations distinctes axées sur une approche projet par projet", avait expliqué Renault. (avec AFP)
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