Les groupes Vulcain et Drevet accompagnent Suzuki sur le salon de Lyon
"Suzuki est particulièrement heureux de retrouver le salon de Lyon, le premier salon automobile en France après la pandémie", lance Stéphane Magnin, le directeur automobiles de Suzuki France. "Cet évènement nous permet de garder le contact avec les clients, de montrer notre gamme et surtout d’expliquer toutes les technologies que nos modèles embarquent." Un sentiment partagé par la totalité des acteurs de l’évènement.
Richard Drevet, directeur des concessions Suzuki de Villeurbanne, Tassin et Villefranche-sur-Saône (69), ne cache pas son enthousiasme : "le salon de Lyon est une chance, une opportunité de faire découvrir la gamme Suzuki à des clients qui ne la connaissent pas forcément. Je suis heureux de retrouver ce salon et j’ai mobilisé des moyens humains importants : j’aurai 4 de mes vendeurs sur le stand, que j’ai particulièrement motivés en leur expliquant qu’ils verront rarement autant de prospects en même temps au même endroit."
Jean-Pierre Rinaudo, président du groupe Vulcain, qui distribue Suzuki à Vénissieux (69), est également heureux de renouer avec l’évènement. Deux vendeurs sont sur le stand de la marque nippone mais la force de vente du groupe est bien plus nombreuse sur le salon car le groupe y représente aussi les marques Kia, Mazda et Volvo. En 2019, les deux distributeurs Suzuki avaient totalisé 80 commandes durant le salon et cette année ils visent peu ou proue le même chiffre avec notamment la mise en valeur des deux dernières nouveautés que sont le S-Cross et le Vitara hybride.
1,7 % de rentabilité en 2021 pour le réseau Suzuki
Après le premier trimestre, les chiffres de Suzuki témoignent d’une activité perturbée avec 5 024 immatriculations VP (-23,8 %) et 5 511 si l’on ajoute les VUL (-17 %). Toutefois, Stéphane Magnin tempère ces chiffres : "sur le premier trimestre notre niveau de commandes a seulement baissé de 2 %. Nous avons 5 900 véhicules en portefeuille, le double par rapport à la même date en 2021." Le directeur reconnaît quelques contraintes d’approvisionnements notamment sur les produits venant du Japon (Swift, Ignis) à cause de la pénurie de certains semi-conducteurs.
Mais comme à son habitude, Suzuki guère la situation en toute transparence avec son réseau. Ainsi, le directeur vient de revoir les objectifs du deuxième trimestre en passant de 6 000 à 4 500 unités facturées au réseau. Toutefois, l’objectif annuel n’est pas remis en cause pour l’heure avec 24 500 unités.
Quant à l’exercice 2021, il a été de bonne facture pour le réseau Suzuki avec une rentabilité moyenne de 1,7 %. Elle avait été de 1,1 % en 2020 et de 1,9 % en 2019.
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