Le régulateur américain a besoin d'en savoir plus sur les aides à la conduite

La NHTSA, l'agence américaine de la sécurité routière, souhaite mener une analyse comparative des voitures ayant la capacité, dans certaines circonstances, de contrôler simultanément la direction et le freinage ou l'accélération du véhicule.

Elle a donc envoyé des lettres en ce sens, datées du 13 septembre 2021 et consultées par l'AFP, à BMW, Ford, General Motors, Honda, Hyundai, Kia, Mercedes-Benz, Nissan, Stellantis, Subaru, Toyota et Volkswagen.

L'agence a débuté son enquête en août 2021 après avoir constaté onze accidents depuis janvier 2018 impliquant une voiture du groupe dirigé par Elon Musk et des véhicules d'urgence en cours d'intervention. Dans tous ces cas, un système d'aide à la conduite développé par Tesla était enclenché, qu'il s'agisse de l'Autopilot ou du simple régulateur de vitesse.

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L'agence a par la suite inclus un douzième accident dans son enquête qui porte sur les Model Y, X, S et 3 de la marque américaine mis sur le marché entre 2014 et 2021. Elle a demandé aux autres constructeurs automobiles des détails sur leurs propres systèmes d'aide à la conduite, sur la façon dont ils les avaient développés et testés, sur les méthodes utilisées pour détecter la présence de secouristes sur les scènes d'interventions, etc.

L'assistant à la conduite baptisé Autopilot par Tesla fait l'objet de nombreuses polémiques et même son nom fait également débat alors qu'aucune voiture d'aucun constructeur n'est aujourd'hui techniquement en mesure de proposer aux automobilistes un véhicule à la conduite entièrement autonome. (avec AFP)