Hyundai sans tête

...bureau du procureur général. Un Eric de Montgolfier coréen, qui a fait de l'assainissement des pratiques des entreprises coréennes sa priorité, a réussi à convaincre le juge Lee Jong-Seok d'établir un mandat d'arrêt à l'encontre du numéro un de Hyundai. Il a même déclaré pour justifier son acte que, "l'accusé ne cesse de nier les chefs d'accusations qui lui sont reprochés, par conséquent, il existe un risque qu'il cherche à cacher ou à détruire des preuves." Cependant, le fils de l'inculpé, Chung Eui-Sun, patron de Kia, une filiale, reste en liberté bien que mêlé au scandale. Le père et le fils seraient au centre d'un vaste scandale de corruption. En effet, depuis 2001, quelque 112 millions d'euros (130 milliards de wons) auraient été détournés via Hyundai, Kia et d'autres filiales du groupe, afin de faciliter les rapports avec le gouvernement, certains hommes politiques ou économiques, tout comme avec des responsables syndicaux afin d'éviter des grèves. Le juge estime, au vu des sommes détournées, que Chung Mong-Koo encourt une peine de prison.

C.J.