Honda et Chevrolet progressent en Inde

...A noter, les belles progressions de Honda (+ 30,6 %) et de Chevrolet (+ 38,4 %). Derrière les 9 marques principales, dont Mahindra, un nouvel entrant, Mahindra Renault, réalise une bonne performance, vendant plus de 5 000 Logan en moins de 3 mois.

Le modèle le plus vendu ce semestre a été la Maruti Alto (distribué par Suzuki en Europe) devant les Tata Indica, Hyundai Santro (Atos en Europe) et Maruti Wagon R. Ces modèles portent le segment des petites (B1) qui croît de 16,5 %. Avec les polyvalentes (Tata Indica, Maruti Swift et Honda City), le segment B représente 68,6 % du marché. Troisième en taille, le segment des SUV est occupé par des modèles bon marché et disposant de bonnes capacités off-road, tels que les Mahindra Scorpio ou Tata Safari. Néanmoins, avec son CR-V dont les ventes ont cru de 52 %, Honda prend une part croissante du segment.

Les "Big Three" sous les 50 % du marché américain

Sur fond de crise immobilière, le marché automobile américain a souffert en juillet, chutant de 12 %. Il faut rappeler toutefois qu'en juillet 2006 la guerre des promotions avait soutenu artificiellement le marché. Les principaux intéressés, les trois constructeurs américains, passent donc, en ce mois de juillet 2007, sous la barre symbolique des 50 % du marché, à seulement 48,1 % : GM chute de 18,5 % à 320 935 ventes ; Ford de 19 % à 195 245 ventes et Chrysler de 8 % à 137 728 ventes. Une fois n'est pas coutume, Toyota enregistre également un recul de 3,5 % à 224 058 ventes. Les deux autres principaux constructeurs, les japonais Honda et Nissan, affichent pour leur part des ventes en baisse de 3,2 % à 141 049 véhicules pour le premier mais en hausse de 5,9 % à 87 877 unités pour le second.

25e mois de baisse au Japon

Le marché automobile japonais a enregistré son 25e mois de baisse consécutif en juillet, à - 9,7 % et 287 076 véhicules vendus. Les ventes de VP ont chuté de 5,8 % à 110 675 unités et les ventes de mini-véhicules (moins de 660 cc) de 11,9 % à 151 864 unités. Toyota a reculé de 9,6 % à 132 229 unités mais Lexus progresse de 86 % à 2 731 ventes. Les ventes de Nissan ont reculé de 15,9 % à 47 315 véhicules, celles de Honda de 6,3 % à 31 321 unités, celles de Mazda de 3,9 % à 17 582 unités et celles de Subaru de 4,3 % à 10 278 unités. Seul Mitsubishi progresse, de 0,5 % à 6 445 véhicules. Les véhicules importés sont également en hausse : + 14 % à 21 598 unités. Ils représentent ainsi 7,5 % du marché nippon hors mini-véhicules.

Toyota craint une baisse du marché thaïlandais

Les ventes de véhicules en Thaïlande devraient baisser de 4,7 % en 2007, en raison des incertitudes politiques et économiques depuis le coup d'Etat de septembre 2006. Toyota, le premier constructeur du pays, a estimé que 650 000 voitures et camionnettes seraient vendues cette année contre 682 500 en 2006.

Record d'importations de véhicules en Algérie

Les importations automobiles en Algérie ont progressé de plus de 55 % au premier semestre 2007 à 135 032 unités pour une valeur de 1,6 milliard de dollars (soit 11 850 dollars/véhicule). Les importations par les particuliers ont reculé de 6,15 % à 10 556 véhicules. En revanche, les importations des concessionnaires ont bondi de 55,6 % à 124 476 unités. L'année 2007, pourrait ainsi se conclure par un record d'importations, à 200 000 unités en volume pour 2 milliards de dollars, selon les estimations douanières.

Record d'immatriculations au Brésil

Les immatriculations automobiles au Brésil ont atteint un nouveau record sur les sept premiers mois de l'année, à 1,3 million de véhicules (+ 26,6 %). Les immatriculations de véhicules importés ont plus que doublé à 177 176 unités (+ 104 %). Le développement du crédit, la baisse des taux d'intérêt et l'allongement des délais de remboursement expliquent l'augmentation significative des ventes. La production locale s'est établie à 1,65 million de véhicules (+ 8,4 %). Les exportations ont progressé en valeur de 3,1 %, à 7,111 milliards de dollars, mais ont baissé de 8 % en volume. L'industrie automobile brésilienne est en effet pénalisée à l'exportation par l'appréciation de près de 12 % du real face au dollar depuis le début de l'année.