Fisker met sa production sur pause et lève des fonds
Bouée de sauvetage ou bouteille à la mer ? Fisker annonce plusieurs mesures d’urgence afin d’éviter la faillite.
Le constructeur américain assure tout d’abord bénéficier d’un engagement de financement allant jusqu'à 150 millions de la part d’un investisseur existant dont le nom n’a pas été dévoilé.
Arrêt de la production
En parallèle, la production de l’Ocean, le seul modèle au catalogue, est stoppée pendant six semaines, à compter du 18 mars 2024. Depuis le début de l’année, l’usine Magna de Graz, en Autriche, a assemblé 1 000 exemplaires du SUV électrique.
L’objectif de Fisker est avant tout d’écouler les stocks. Il dispose actuellement de 4 700 véhicules en attente d’être vendus. Un actif évalué à plus de 200 millions de dollars.
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Encore faut-il évidemment que la demande suive. Depuis le mois de janvier, le constructeur assure avoir livré 1 300 véhicules, dont 640 en janvier aux États-Unis. Un maigre bilan commercial qui s’explique par le faible nombre de distributeurs.
En France, le compte n’y est pas non plus avec quelques dizaines de livraisons. Fisker compte deux points de vente dans l’Hexagone, à Lyon et Toulouse, respectivement opérés par Jean Lain Mobilités et EVE.
Discussions toujours en cours avec un grand constructeur
L’autre gros sujet qui pourrait changer le futur de Fisker est celui des négociations engagées avec un "grand constructeur automobile", qui pourrait être Nissan.
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Les discussions, qui sont toujours en cours, pourraient inclure un investissement dans Fisker, le développement conjoint d’une ou plusieurs plateformes de véhicules électriques et enfin la fabrication de modèles en Amérique du Nord.
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