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Des parlementaires demandent le rapatriement de Carlos Ghosn

Publié le 18 novembre 2019

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Des parlementaires français ont fait paraître une tribune où ils demandent le rapatriement du dirigeant en France afin qu'il ait droit à un procès équitable.
Plus de 20 parlementaires français demandent le rapatriement de Carlos Ghosn.

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Le JDD a révélé, le 17 novembre 2019, que Nicolas Sarkozy, représentant la France lors de l'investiture du nouvel empereur japonais, avait rencontré, pendant plus d'une heure et demie, Carlos Ghosn à l'Ambassade de France à Tokyo. Ce même jour, dans les pages du JDD, des parlementaires, une vingtaine principalement de droite et du centre, signaient une tribune demandant le rapatriement du patron et un jugement équitable en France.

 

"Carlos Ghosn n'est ni au-dessus des lois, ni redevable d'une justice d'exception, mais il a droit à la justice. Or, depuis le début de l'affaire, les traités internationaux sur les droits de l'homme que le Japon, pays membre du G7, a ratifiés ont été violés à plusieurs reprises" peut-on lire dans le texte.

 

Les signataires dénoncent également "la longueur et la brutalité" de la détention du dirigeant, doublées d'un "acharnement judiciaire évident dans un pays où l'aveu est au cœur du système pénal et 99,4 % des inculpés sont condamnés". A leurs yeux, "ce qui se joue est avant tout l'épisode d'une guerre économique" pour "se défaire de la tutelle française de Nissan".

 

Interrogé sur le sujet, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, s'est refusé à toute "ingérence". "Qu'est-ce qu'on dirait du ministre de l'Economie et des Finances s'il prenait la défense d'un justiciable ?", a-t-il lancé sur le plateau de BFM TV en réponse à une question sur un lâchage de Carlos Ghosn par la France. Il n'a "absolument pas" été lâché, a dit le ministre. "Nous avons fait tout ce qui est nécessaire pour que Carlos Ghosn ait la protection consulaire, pour que sa présomption d'innocence soit défendue. C'est notre rôle."

 

Après 130 jours de prison, Carlos Ghosn est assigné à résidence à Tokyo depuis le 25 avril dernier en attendant son procès qui devrait débuter le 21 avril 2020. Une audience préliminaire à déjà eu lieu, le 24 octobre 2019, où les avocats du français ont demandé l'abandon des poursuites.

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