Débrayage à l'usine Stellantis de Rennes
Pour les ouvriers de Rennes-La Janais (35), c'est non ! Les employés de l'usine Stellantis ont tenu à manifester leur désaccord avec la proposition formulée par le constructeur, mardi 27 septembre 2022. A l'appel des syndicats, ils ont donc organisé un débrayage dans la foulée des annonces.
Un premier a eu lieu mardi après-midi, puis à l'appel de la CGT et de la CFDT, "ce sont 250 salariés venant de tous les ateliers qui ont arrêté le travail", a indiqué la CGT dans un communiqué, précisant que l'usine de La Janais a été paralysée pendant trois heures. Contactée par l'AFP, la direction de l'usine n'était pas joignable dans l'immédiat.
En réponse à une proposition de prime exceptionnelle allant jusqu'à 1 400 euros versée aux salariés français jugée "largement insuffisante", les représentants syndicaux de l'usine ont transmis leurs volontés. La CGT de La Janais revendique une "augmentation générale et uniforme des salaires de 400 euros pour tous" avec "aucun salaire en-dessous de 2 000 euros net".
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Le syndicat qui appelle à "élargir ces débrayages à La Janais et dans toutes les usines du groupe" se fonde sur l'étude du bilan financier du groupe automobile. "Stellantis avec plus de 13 milliards d'euros de bénéfices en 2021 et déjà 8 milliards pour les six premiers mois de 2022 (+34 %) a largement" de quoi augmenter "réellement les salaires", estime la CGT.
Le site de Rennes-La Janais, dans la banlieue sud de la métropole bretonne, compte environ 2 000 salariés sur un site de 45 hectares. Le personnel y produit la Peugeot 5008 et le C5 Aircross.
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