Comment sont exposés les constructeurs automobiles aux menaces de taxes douanières américaines
L'annonce par Donald Trump de droits de douane sur les importations en provenance du Mexique et du Canada a provoqué un vent de panique sur les marchés. La plupart des valeurs automobiles ont chuté lundi 3 février 2025 à l'ouverture des places financières. Au point que le président américain a finalement rétropédalé en suspendant la mesure pendant un mois. Le temps, explique la Maison-Blanche, d'étudier les propositions des gouvernements canadiens et mexicains.
Les constructeurs ne sont pas tous exposés de la même manière à cette taxe colossale de 25 %. General Motors et Ford n'importent que 15 % du total de leurs ventes, d'après des chiffres publiés par JATO. Soit un peu moins de 400 000 voitures pour le premier (+12 %) et un peu plus de 300 000 (+17 %) pour le second. En volume, cela reste conséquent s'ils doivent s'acquitter d'une taxe de 25 % sur chacune de ces ventes.
Stellantis est plus exposé avec 28 % de ses ventes importées du Canada et du Mexique, soit environ 360 000 voitures.
Toyota et Honda bons élèves
Les japonais Toyota et Honda sont plutôt dans la même tendance que les américains avec 16 % d'importations pour le premier et 13 % pour le second. En revanche, Nissan a importé du Mexique 30 % de ses ventes américaines… Un chiffre en hausse de 36 % (272 000 immatriculations).
D'autres marques produisent essentiellement aux États-Unis, comme Hyundai qui importe seulement 2 % de ses modèles. BMW et Mercedes sont à moins de 4 %.
Mais le groupe qui dépend le plus des importations mexicaines reste le groupe Volkswagen avec 44 % de ses ventes, un chiffre en hausse de 12 % en 2024 (287 000 voitures).
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