Citroën C4 X : un coffre qui en dit long

Avant l’arrivée de la nouvelle génération de la C3 très attendue et de sa déclinaison électrique prévue pour le milieu de cette année, Citroën fait patienter le réseau et ses clients avec le lancement de la C4 X, version quatre portes de la C4.

Avec une longueur de 4,60 m, un style hybride souligné par une garde au sol rehaussée et un coffre plutôt qu’un hayon, le véhicule flirte entre deux segments et s’installe dans une niche, celle des berlines à coffre du segment C dont la seule représentante en France est la Skoda Octavia.

Pour Citroën, la C4 X est surtout une alternative aux SUV compacts, à l’instar d’ailleurs de la Peugeot 408, bien que plus chère, et le constructeur souhaite attaquer frontalement le Renault Arkana, mais qui lui existe en cinq portes et avec des motorisations plus puissantes.

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Par rapport à la C4 dont la C4 X reprend tout le design jusqu’aux portes arrière, la voiture gagne 14 cm en longueur. Cet allongement profite exclusivement à la malle qui affiche un volume généreux de 510 l, soit 130 l de plus que celle de la C4.

Néanmoins, l’absence de hayon limite la modularité, d’autant plus que le seuil de chargement reste assez haut. À l’arrière, il sera assez difficile d’attacher un enfant dans un siège auto, car l’ouverture des portes est étroite. Enfin, style oblige, la garde au toit reste réduite pour les occupants de grande taille.

La planche de bord se révèle identique à celle de la C4 à part le grand écran central qui accueille une nouvelle interface bien plus moderne et agréable à utiliser.

Essence, diesel et électrique

La C4 X est disponible avec un 1.2 essence décliné en 100 et 130 ch, un 1.5 diesel de 130 ch, sans oublier une déclinaison électrique, l’ë‑C4 X, avec un bloc électrique de 136 ch et une batterie de 50 kWh pour une autonomie de 330 km. Léger pour un véhicule à vocation familiale.

La planche de bord reste identique à celle de la C4. ©Citroën

Le 1.2 PureTech 130 ch fait ici correctement son office, mais ne cherchera pas à faire des excès de zèle. La conduite est douce et la boîte automatique EAT8 appuie cette douceur via des changements de rapport sans à‑coups. Même s’il n’est pas au niveau de celui d’une C5 X, le bien‑être des occupants est privilégié grâce à une insonorisation soignée, des sièges qui reprennent la technologie Advanced Comfort, chère à la marque, et des suspensions typées confort. On regrettera, en revanche, une direction assez peu informative.

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Tous ces réglages font de la C4 X une voiture au comportement sous‑vireur mais prévenant, à la prise de roulis marquée mais pas gênante, bref clairement dédiée au confort plutôt qu’aux performances. Question consommation, petite cylindrée oblige, la jauge est très sensible au comportement du conducteur. Citroën l’a homologuée à 5,7 l/100 km (129‑132 g/km de CO2), mais nous avons plutôt dépassé les 7 l/100 km lors de notre essai fait de parcours très variés.

©Citroën

La C4 X s'annonce commercialisée à partir de 27 650 euros et 41 900 euros pour l’ë‑C4 X, soit 700 euros d’écart à finition égale, sachant que la gamme de la C4 X, qui ne devra représenter qu’une vente sur trois dans la famille C4, ne se compose que de deux finitions, Feel et Shine. Quant au mix, Citroën vise 30 % d’électriques, moins de 20 % de versions diesel et 50 % de ventes à professionnel. Enfin, à noter que 14 pays européens ont décidé de ne commercialiser que l’ë‑C4X.