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Constructeurs

Carlos Ghosn et Rachida Dati renvoyés en correctionnelle

Publié le 22 juillet 2025

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Lancée depuis 2019, la procédure se penchant sur le versement, par l'Alliance Renault-Nissan, de 900 000 euros à Rachida Dati prend un nouveau tournant. L'actuelle ministre de la Culture et Carlos Ghosn sont renvoyés en correctionnelle. Le procès pourrait se tenir en 2026.
procès Ghosn Dati
Le procès de Rachida Dati et Carlos Ghosn pourrait avoir lieu en 2026. ©Compte X de Rachida Dati

Nouveau feuilleton dans l'affaire Rachida Dati qui est ouverte depuis 2019. L'actuelle ministre de la Culture et Carlos Ghosn, l'ancien patron de Renault et de l'Alliance Renault-Nissan, sont renvoyés en correctionnelle par des juges d'instruction parisiens.

 

Une première audience, prévue le 29 septembre 2025, doit permettre de fixer la date du procès, selon une source judiciaire. Selon une source proche du dossier, le procès pourrait se tenir après les élections municipales, prévues en mars 2026.

 

 

Rachida Dati sera jugée pour recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance, corruption et trafic d'influence passifs par personne investie d'un mandat électif public au sein d'une organisation internationale, le Parlement européen.

 

Elle est soupçonnée d'avoir perçu 900 000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d'honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV, filiale de l'Alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu'elle était avocate et députée européenne (2009-2019).

 

Les investigations ont cherché également à déterminer si cette convention d'honoraires avait pu servir à masquer une activité de lobbying au Parlement européen, interdite à tout élu.

 

 

Après avoir été initialement placée sous le statut plus favorable de témoin assisté, la ministre a été mise en examen en juillet 2021. Elle considère notamment ces faits comme prescrits et a multiplié en vain les recours pour mettre fin aux poursuites.

 

"Des recours sont toujours pendants mais ne font pas obstacle à ce que les magistrats instructeurs rendent leur ordonnance de fin d'information", a souligné la source judiciaire.

 

Carlos Ghosn est lui visé depuis avril 2023 par un mandat d'arrêt international dans ce dossier et sera jugé pour abus de pouvoir par dirigeant de société, abus de confiance, corruption et trafic d'influence actifs, dans un dossier où l'entreprise Renault s'est constituée partie civile. Il conteste l'ensemble des accusations. (avec AFP)

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