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Constructeurs

Aston Martin en route pour l’électrification

Publié le 10 mars 2021

Par Damien Chalon
2 min de lecture
Des modèles hybrides et électriques vont progressivement rejoindre le catalogue d’Aston Martin. Ils seront produits au Royaume-Uni assure Lawrence Stroll, le président exécutif de la marque.
La version hybride du SUV DBX verra le jour cette année.

 

Aston Martin va construire au Royaume-Uni l'ensemble de ses modèles électriques prévus à partir de 2025, a annoncé son président exécutif Lawrence Stroll dans un entretien au Financial Times. "Le SUV sera construit au Pays de Galles et les voitures de sports ici (à Gaydon, ndlr)", a-t-il dit, interrogé au siège du groupe, selon le quotidien.

 

La marque va proposer une version hybride son SUV DBX cette année, puis d'autres modèles à partir de 2023 avant de passer au 100 % électrique en 2025. Au total, 2 500 personnes travaillent à Gaydon, dans le centre de l'Angleterre, et à St Athan au Pays de Galles.

 

Le constructeur a annoncé l'an dernier 500 licenciements dans le cadre d'une restructuration en pleine crise historique de l'automobile, l'un des secteurs les plus durement frappés par la pandémie. La société a plus que triplé sa perte en 2020 mais elle mise sur un redressement grâce à son plan de restructuration.

 

A lire aussi : Aston Martin dans le dur mais optimiste

 

Sur l'électrique, "nous sommes très en avance sur nos concurrents grâce à notre partenariat avec Mercedes", qui détient 20 % du capital du britannique, assure Lawrence Stroll au Financial Times. L'italien Ferrari prévoit de sortir des modèles hybrides d'ici 2030 tandis que le britannique Bentley va passer au tout électrique à la même date.

 

Au-delà, l'ensemble des constructeurs automobiles britanniques s'activent pour accompagner la transition énergétique, surtout que le Royaume-Uni va interdire à partir de 2030 la vente de voitures à essence ou diesel. Jaguar a par exemple annoncé récemment adopter le tout-électrique d'ici 2025.

 

D'autres hésitent sur leur présence au Royaume-Uni, comme Stellantis qui discute avec le gouvernement britannique de l'avenir de l'usine Vauxhall d'Ellesmere Port. Une des options serait d'y fabriquer une voiture électrique, à condition d'un soutien substantiel des pouvoirs publics. (avec AFP)

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