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Un potentiel repreneur pour Ford Blanquefort

Publié le 14 juin 2018

Par Romain Baly
2 min de lecture
Des discussions ont été entamées entre Ford et un repreneur qui serait possiblement intéressé pour reprendre l'usine du constructeur américain située à Blanquefort.

 

Sortie de crise en vue pour Ford Blanquefort ? Mis a mal depuis que le constructeur américain a annoncé qu'aucune opportunité de production ne se présenterait à lui après 2019, l'avenir du site de fabrication girondin s'éclaircit quelque peu. La firme de Dearborn a ainsi affirmé être en discussion avec un éventuel repreneur. Sans en dévoiler le nom, Ford explique dans un communiqué que "de bons progrès ont été réalisés (...) nous espérons avoir davantage à partager dans le courant de l'été".

 

Et d'ajouter : "Notre priorité demeure la recherche d'un repreneur présentant un plan de reprise viable pour le site de FAI (Ford Aquitaine Industries, propriétaire de l'usine de Blanquefort)." De son côté, le préfet de Gironde, Didier Lallement, a confirmé "des discussions avec un repreneur" éventuel tout en réitérant son "incompréhension sur la position de Ford (...) puisqu'il ne peut y avoir une bonne reprise avec un PSE".

 

L'avenir des 900 salariés en question

 

Début juin, le constructeur a en effet annoncé vouloir ouvrir un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), mettant en péril le travail des 900 salariés. Côté Gouvernement, sur ce sujet, le délégué interministériel Jean-Pierre Floris a reconnu "avoir perdu la bataille sur le PSE", qu'il a jugé "absurde" alors que "tout le monde doit se concentrer sur la reprise" du site qui fabrique des boîtes de vitesses. Mais "le travail avec un repreneur me paraît sérieux", a-t-il toutefois ajouté, sans vouloir identifier celui-ci.

 

Anaud Baïlo, président de Punch Powerglide Strasbourg, a d'ores et déjà manifesté son intérêt pour l'usine de Blanquefort. Il déclare dans un entretien à nos confrères de Sud Ouest publié mercredi, que son groupe a "l'ambition de se développer en Europe" sur le segment "prometteur" des boîtes de vitesses automatiques, un marché qui correspond, selon lui, "au savoir-faire des salariés de Ford à Blanquefort". Quoi qu'il en soit, pour la CGT, Philippe Poutou a appelé à "une réunion d'urgence avec l'Etat qui doit intervenir catégoriquement et fermement" dans le dossier.

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